En maîtres de gestion

Par Midi Olympique
  • Benjamin Petre et les Brivistes ont réalisé l’énorme coup de la journée en faisant chuter Oyonnax sur sa pelouse de Charles-Mathon. La demi-finale à domicile se rapproche à grands pas. Photo DR
    Benjamin Petre et les Brivistes ont réalisé l’énorme coup de la journée en faisant chuter Oyonnax sur sa pelouse de Charles-Mathon. La demi-finale à domicile se rapproche à grands pas. Photo DR
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brive c’est un coup parfait qu’ont réussi les corréziens dans l’optique d’un ticket pour une demi-finale directe à domicile. Et en plus, ils n’ont pas montré toute leur force de frappe.

C’est un fait. Même si le CABCL est en ballottage très favorable ce lundi matin après un quatrième succès à l’extérieur - il lui faudra au pire des cas récolter un seul petit point ce dimanche contre Bayonne - comptablement il n’est pas encore assuré d’être directement en demi-finale sans passer par la case barrage. C’est ce que s’est échiné à nous répéter le manager général Jeremy Davidson à froid un jour après la partition pleine de maîtrise de son équipe dans des conditions climatiques ô combien difficiles contre le vent et sous la pluie. Le tout et c’est là encore le plus bluffant avec des absences notables de la feuille de match soit par choix (Saïd Hirèche, Demba Bamba, Thomas Laranjeira, Axel Muller, Stuart Olding, Sevanaia Galala tous laissés au repos, certains ayant tout de même fait le déplacement) soit par indisponibilités liées à des blessures (Peet Marais, Damien Lagrange, So’otala Fa’aoso’o et Joris Jurand notamment).

L’appétit vient en… Jouant et en gagnant !

Cela n’a pas empêché les présents de se mettre en évidence et de quelle manière. Nous pensons aux Loïck Jammes, Richard Fourcade, Benjamin Petre, Peceli Nacebe, titulaires pour la deuxième, troisième ou cinquième fois seulement. Ou encore à Enzo Hervé, le jeune demi d’ouverture absent des 23 depuis plus d’un mois. "Il n’y a pas grand-chose à dire, ceux qui ont joué étaient motivés. Nous sommes contents de voir que tout le monde peut postuler" confiait Jeremy Davidson. Le Nord-Irlandais, toujours aussi pragmatique ne préférait pas trop analyser non plus sur ce cas de figure et prévenait même : "un match ne va pas tout changer non plus ni tout révolutionner. C’est facile de dire les choses après les faits. Oui nous avions pas mal tourné mais il fallait aussi d’une part récompenser le travail fait tout au long de l’année par tout le monde. D’autre part nous devions économiser quelques cadres pour la fin de la saison et il y avait la volonté de ne pas tout montrer." Avec 43 joueurs utilisés depuis le début de saison, le staff corrézien sait qu’à l’approche des échéances décisives, la fraîcheur demeure un paramètre important dans un championnat aussi énergivore que le Pro D2.

En attendant la stratégie des seconds couteaux s’est avérée payante. La marque d’une équipe et d’un groupe qui est en train d’arriver à pleine maturité à l’instant T. "Nous ne voulons pas que notre meilleur souvenir de cette année soit une victoire à Nevers et une victoire à Oyonnax. Il y a des choses beaucoup plus importantes qui se profilent maintenant. Ce serait dommage de se gâcher la fête par une simple performance" appuyait pour conclure Davidson. Qu’on se le dise, Brive n’est pas du tout rassasié.

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