Vaincre ou mourir

Par Midi Olympique
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Aurillac Les Cantaliens n’ont d’autre choix que de l’emporter face à Biarritz pour rester en Pro D2. Un dernier match à Jean-Alric qui sent la poudre.

Et bien cette fois, on y est. Le Stade aurillacois va devoir livrer une sacrée bataille pour remporter son dernier match de la saison à domicile. Dans cette lutte effrénée pour le maintien, le rival direct s’appelle Bourg-en-Bresse. Mais avant de savoir ce qu’il se passera du côté du côté de Mont-de-Marsan, les hommes de Thierry Peuchlestrade doivent impérativement l’emporter à Jean-Alric. Vaincre ou mourir, le lot des Cantaliens depuis près de deux mois. "On n’arrête pas de le dire depuis un moment. Mais aujourd’hui, c’est une vérité, relève l’entraîneur. Malgré notre bonne série à la maison, voici un nouveau match sur lequel on joue notre saison" Conscient de l’enjeu, le coach et tout le staff n’ont eu de cesse de rabâcher la situation cette semaine, d’autant que les résultats de la dernière journée n’ont rien arrangé à l’affaire. "Nous ne sommes pas sortis d’affaire avec encore quatre ou cinq équipes à se battre pour éviter la descente. On en fait partie, mais on a la chance de recevoir. Il n’y a pas d’autre alternative que de gagner ce match."

Battre un Biarritz qui peut encore, comptablement, jouer la qualif, "cela va être très compliqué", confirme l’entraîneur. Mais Aurillac peut le faire. Aurillac sait le faire même puisque sous grosse pression, tout le monde courbé l’échine à Jean-Alric depuis le 8 décembre, au lendemain d’une défaite face à Vannes. Bien sûr, Thierry Peuchlestrade considère que Carcassonne, Montauban et Colomiers font partie de cette charrette de la mort, mais pour Aurillac, il faut bien comprendre que, dans un premier temps, seule la victoire compte ce soir. Mais pas que !

Un œil à Mont-de-Marsan

Au sortir de cette victoire, il faudra que Bourg-en-Bresse, actuel 15e avec quatre longueurs de retard, n’ait pas pris plus de deux points à Guy-Boniface. L’objectif est clair, c’est battre Biarritz. "On a confiance dans ce que l’on fait. On est capables de faire de très bons matchs à domicile. Il était peut-être un peu présomptueux pour certains d’annoncer que le maintien était assuré au soir de Bayonne. Surtout quand on voit que le maintien se joue à plus de 60 points alors que les autres années c’était à peine 50", constate Paul Boisset.

Le capitaine aurillacois sait que discipline et combat seront au cœur d’un enjeu qui dépasse le cadre même du club. "Il n’y a qu’à regarder le classement et les confrontations de ce week-end pour savoir quelle est l’importance de ce match. On aura à gérer encore la pression et il faudra tout faire pour qu’elle soit positive." L’appel est donc lancé aussi au public pour qu’il vienne en nombre et apporter ce petit supplément d’âme qui peut faire basculer un destin.

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