McCaw ok ou pas?

Par Rugbyrama
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Blessé à une cheville en juin dernier, McCaw était trop juste pour être aligné samedi à Sydney. La bataille a déjà commencé pour le troisième ligne des Blacks pour un retour samedi à Auckland pour la deuxième manche de la Bledisloe Cup. Sera-t-il déclaré

Présent dans les tribunes de l'ANZ Stadium, Richie McCaw a assisté, impuissant, à la défaite des siens. La deuxième consécutive. Une première depuis 2004. Capitaine absent pour cause de blessure depuis le mois de juin, McCaw se rend compte, à son corps défendant, à quel point il peut manquer aux siens. Et s'il ne doute pas de la capacité et du talent de ses coéquipiers, il ne peut que constater les dégâts...

Son retour est attendu, espéré, prié. Tant et si bien que ce dimanche matin, toute la Nouvelle-Zélande surveillait la moindre information concernant le troisième ligne aile des All Blacks. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, il fut l'objet de très sévères critiques. Parce qu'il a été prouvé que les entraîneurs lui avaient demandé de tenter le drop en quart de finale du Mondial contre la France et qu'il a pris sur lui de ne pas écouter les consignes, McCaw a essuyé des critiques d'une sévérité extrême. Après tout, comme il l'explique, son équipe avait jusqu'alors gagné en jouant. Et il le confiait à Midi Olympique magazine de juillet 2008 : "Ils ont tous oublié que j'étais un être humain et qu'à cet égard, je suis loin d'être parfait."

L'absent a raison

Aujourd'hui, alors qu'il n'est pas sur le terrain, son absence plaide pour lui : oui c'est un excellent joueur et un excellent capitaine. Habituellement, les absents ont tort. Pour lui, c'est tout le contraire. Sa blessure a comme servi sa rédemption. Non, McCaw n'est pas une machine. Sa cheville le faisait encore trop souffrir la semaine dernière. Il a dû renoncer à anticiper son retour, mais nul doute qu'il fera son possible pour être là à Auckland samedi prochain.

Pour autant, même s'il revenait au combat, il n'est certainement pas celui qui résoudra d'un coup de baguette magique tous les problèmes néo-zélandais. Il est un élément clé et capital pour les Blacks. C'est un fait. Mais il n'est pas l'homme providentiel et ne peut tout endosser.

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