Urios à propos des rumeurs d'un départ de Jalibert : "Il a encore deux ans de contrat, et basta"

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TOP 14 - Les Bordelais savent que la réception du Racing ne sera pas une partie de plaisir. Christophe Urios a prononcé le mot fatidique : "pression". Le manager de l’UBB est revenu sur le dernier Lyon-Bordeaux, sur les manques de son équipe, sur Cameron Woki et sur Matthieu Jalibert.

Que pensez-vous de ce match perdu à Lyon alors que vous meniez à un quart d’heure de la fin ?

Le match de Lyon est le résumé de ce que nous sommes aujourd’hui. C’est une vraie déception, nous avons le sentiment d’avoir fait le plus dur. Après, on n’a pas réussi à tenir le tempo. La première phase on a été forts, la deuxième phase, on a commis pas mal d’erreurs qui ont remis Lyon dans le match. La troisième phase, on a balancé le match, au sens où on a fait n’importe quoi. Et ça me surprend, c’est la première fois que je vois ça depuis que je suis arrivé ici.

Comment identifier vos problèmes ?

Les gars se préparent bien, il y a une excellente atmosphère, mais on n’arrive pas à tenir le match. L’indiscipline fait partie des erreurs dont je viens de parler. Nous, quand on a des temps faibles, on prend plus de points que les autres. On a quand même pris un 17-0, à Lyon c’est incroyable, c’est insupportable même. J’ai dit aux gars qu’il faut s’épaissir mentalement. Il faut être plus forts, pas trop d’accord, parce qu’on va s’enflammer, mais pas trop bas, parce qu’on se retrouve la tête sous l’eau. Dans un match, il y a des moments durs, c’est toujours comme ça. Et nous, on n’arrive pas à tenir ces moments durs. Les cartons en sont le symptôme (NDLR : lire Midi Olympique du 14 octobre). Le haut niveau, c’est être à l’aise avec la pression et nous, on a trop de trous d’air. C’est terrible car la saison dernière, je me suis fait ch.. à partir de février avec le groupe. Cette saison, on est douzièmes, et pourtant je me régale. C’est drôle. Il faut arriver à faire basculer ces matchs. Et on se retrouve devant ce match du Racing qui est un match à pression, je le dis avant qu’on me pose la question.

Est-ce usant cette situation ?

Oui, tant qu’on n’aura pas rattrapé notre retard, lié à notre défaite à domicile face à Toulouse on sera comme ça. Mais on n’est pas les seuls.

Votre groupe et vous-même n’êtes pas habitués à être dans la deuxième partie de tableau. Percevez-vous une pression liée à ça ?

Non, je ne perçois pas ceci. Je ne perçois pas une pression par rapport à notre classement. Je perçois la différence entre ce qu’on est capable de faire et ce qu’on fait. C’est ça qui me préoccupe plus que le classement en soi. Nous n’arrivons pas à mettre en place ce qu’on veut faire et ce qu’on fait à l’entraînement.. La saison dernière, nous arrivions à nous accrocher, nous étions dans les matchs. Là, nous sortons des matchs, c’est incroyable. Ça ne doit pas nous arriver. C’est vraiment bizarre. Pourtant fin de saison dernière, nous étions parfois superficiels à l’entraînement, mais pas cette année.

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Vous allez retrouver Cameron Woki samedi…

Il ne sera peut-être pas dans l’équipe...

Son départ en fin de saison dernière a-t-il déstabilisé le groupe ?

Je ne peux pas répondre. Quand c’est arrivé, tout le monde était en vacances. Mais je ne pense pas. Ce qui nous a déstabilisés par rapport à son départ, ce sont les blessures de Pierre Bochaton et de Guido Petti. On savait qu’on avait déjà perdu Alexandre Roumat. Avec Cameron Woki, ça faisait deux spécialistes de la touche en moins. Pierre Bochaton a eu très vite un problème de tendon rotulien au bout d’une semaine d’entraînement. Guido est revenu blessé à un genou de l’Hémisphère sud. Nous nous sommes retrouvés coincés.

Comment défend-on sur Cameron Woki ?

Vous verrez samedi prochain...

Avec le recul, que pensez-vous de Rémi Lamerat en troisième ligne ?

Rémi, il a retrouvé le feu sacré. D’ailleurs, on va le garder là… peut-être. On l’avait prévu la saison dernière, dès le départ de Cameron Woki même si le profil des deux hommes n’est pas le même. C’est drôle, parce que Rémi se bat tout le temps avec son poids. Mais maintenant qu'on l’a fait passer troisième ligne, il n’est jamais tombé aussi bas. C’est drôle. Même s’il fait quand même 106 kilos.

Vous allez retrouver le Racing, qui cherche un ouvreur pour la saison prochaine. Est-ce que la possibilité de voir Matthieu Jalibert rejoindre ce club comme on l’a entendu a-t-il un poids sur ce que vit l’équipe en ce moment ?

Je ne le pense pas. C’est peut-être un poids pour vous, la presse. Mais ici personne n’en parle. Lui en parle peut-être avec ses potes, mais ce n’est pas un sujet. Et encore moins avec le président. Il a encore deux ans de contrat. Il est sous contrat et basta !

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