L'antisèche : quand Russell va, le Racing va

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Finn Russell (Racing 92) contre Lyon
    Top 14 - Finn Russell (Racing 92) contre Lyon
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Quel match encore de l'ouvreur écossais. Une percée qui amène à un premier carton, un offload décisif, deux passes au pied qui mènent à deux essais. Nul besoin d'en dire plus. Le Racing était dans le sillage de son ouvreur. Une équipe rôdée, en confiance.

Le match :

L'indiscipline des Cistes leur colle à la peau et le Racing au contraire, continue sur sa lancée. Si le MHR a commis trop de fautes pour espérer faire peur au Racing, le club du 92 ne s'est pas fait prier pour punir l'indiscipline des Montpelliérains. Dans un jeu huilé, malgré quelques fautes aussi, les altoséquanais ont maîtrisé leur sujet devant, et derrière. Surtout derrière, avec un Finn Russell flamboyant qui a récité son rugby. Le Racing a montré peut être trop d'assurance en fin de match. En laissant le MHR remonté avec deux essais, ils auraient pu perdre leur point de bonus offensif. Mais c'était sans compter sur leur pragmatisme. Une incursion dans les 22m à la 80e, une pénaltouche, et les Ciel et Blanc marquent un cinquième essai par l'intermédiaire de Hassane Kolingar, pour récupérer le bonus. Pas de doute, cette saison, les Franciliens sont au rendez-vous pour le titre.

Le Racing déroule contre Montpellier et s'offre le point du bonus FeuFeuFeu

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 11, 2020

Le joueur : Finn Russell

Évidement. On le sait, quand Russell est à l'aise sur le terrain, il est sûrement l'un des ouvreur les plus beau à voir jouer. Chisteras, offload, un passe en extérieur du pied pour un essai, et une autre en transversale pour le second. Alors c'est vrai, c'est un joueur au génie aléatoire. Et sur certain match, il se troue totalement. Mais quand Russell est bon, il est difficile de ne pas en être admiratif. Et si le Racing ne doit pas la victoire qu'à son maître à jouer, il y a fortement contribué.

Le chiffre : 19

Comment le MHR peut espérer l'emporter avec autant de fautes. C'est sa discipline qui lui a fait défaut et qui lui a coûté le match à domicile face à Pau. Ce soir, les Cistes ont récidivé. 19 pénalités, c'est bien trop pour espérer rvialiser quand on sait que la moyenne est de 10 fautes par match. Montpellier était au dessus de ce ce chiffre dès la mi-temps. Dommage, car lorsque les Montpelliérains enchaînent, on les sent dangereux, à l'image de cette action à plusieurs phases de jeu entre la 26e et la 31e. Mais cette action échoue devant la ligne d'en-but par... une pénalité. Comme un symbôle.

Le fait

Le carton jaune contre Camara était la faute de trop. Déjà, l'international français en a commis une première qui annule une très belle phase de jeu déjà citée au dessus amenant à un possible essai, à la 31e. Sur la faute du carton jaune, Beale exécute une longue passe risquée après réception sous une chandelle, en bord de touche. Le ballon trouve les bras de Russell qui prend l'intervalle et déchire le premier rideau. Beale qui suis derrière récupère sur une chistéra de l'international écossais et sur le placage, Camara ne se sort pas. À partir de ce moment là, le Racing va enchaîner, pousser les Héraultais à la faute, provoquer un deuxième carton sur mêlée et marqué l'essai qui a tué le match.

La question : le Racing est-il prêt pour son quart européen ?

Si l'année dernière les hommes de Laurent Travers avaient eu du mal à démarrer leur saison, force est de constater que le début de celle-ci est différent. Deux victoires contre Lyon dont une à Gerland, une victoire en toute sérénité contre le MHR qui reste, malgré ce match, une grosse équipe... On sent que le Racing démarre cette saison avec la maturité qu'il lui faut pour être favoris au titre de Champion de France. Seulement, dans une semaine débute les phases finales pour la Coupe d'Europe. Et l'équipe paraît parfaitement rôdée pour attaquer son quart de finale. En face il y aura Clermont, à Marcel Michelin. Reste à savoir si la pression du match couperet et de la Yellow Army va les perturber, ou non.

Par Geoffroy Jacqueson

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