Richie Arnold : "Avec mon frère, on s'engueule aussi sur le terrain ! C'est marrant..."

  • Top 14 - Richie Arnold (Toulouse).
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TOP 14 - Débarqué à Toulouse dans l'anonymat le plus total en 2018 avec un contrat de joker médical en poche, le géant Richie Arnold a vécu une véritable conte de fée avec le Stade toulousain, qu'il conduisit jusqu'au Brennus. Enfin de retour dans la Ville Rose après un dernier passage au Japon, Richie Arnold évolue désormais avec son jumeau, Rory.

Il raconte ici le lien fusionnel qui l'unit à lui, son bonheur de retrouver le Stade toulousain, son confinement ainsi que ses défis à venir, à commencer par un choc au Michelin ce week-end face à Clermont.

Après une saison remarquée au Stade toulousain puis un retour au Japon auprès des Yamaha Jubilo, vous voilà de nouveau à Toulouse. Etes-vous heureux de retrouver ce club ?

R.A. : C'est génial d'être de retour ici. Je suis très heureux d'être là même si, depuis mon départ, nous avons tous vécu des moments délicats. J'ai retrouvé tous ces visages familiers, les joueurs, le staff, les amis et aujourd'hui je n'ai qu'une hâte : c'est de reprendre la saison avec le Stade toulousain.

Vous avez donc été enchanté par votre premier passage au Stade, même si celui-ci n'avait pas vraiment été prévu dans votre plan de carrière ?

Bien sûr... Vous vous rendez compte de ce que j'ai vécu dès la première année ? C'était dingue. Je suis arrivé comme joker médical un peu par hasard, et je suis finalement resté plus longtemps, puis j'ai joué beaucoup, jusqu'au titre de Top 14... c'était tout simplement surréaliste ! Je n'en attendais pas autant bien sûr, pour une première saison. C'était incroyable.

Avez-vous été étonné de jouer autant ?

Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je m'étais renseigné sur le rugby français, puis cette opportunité de joker médical s'est présentée. Je ne savais pas si j'allais jouer et puis finalement j'ai été directement titularisé pour mon premier match, face à Agen. Puis la semaine d'après, j'étais encore titulaire en Coupe d'Europe, cette fois contre le Leinster, et ainsi de suite... C'était fou ! J'ai été directement mis dans le bain mais tout s'est bien passé. L'intégration a été facilité aussi par l'excellente saison que les garçons réalisaient jusqu'alors, ils ne faisaient que gagner. Et l'histoire est allée jusqu'au Stade de France, devant 80 000 personnes... Dingue, je vous dis. Vous comprenez pourquoi j'ai voulu revenir ? Le pire, c'est que j'ai l'impression que le titre était hier. Mais de toute évidence les 18 derniers mois sont passés très vite.

En revenant à Toulouse vous avez retrouvé votre frère jumeau Rory avec qui vous allez enfin évoluer au niveau professionnel. Cela n'était arrivé qu'une fois dans votre carrière, en 2017-2018 avec les Brumbies. Cela vous fait du bien ?

Bien sûr, c'est génial d'avoir de la famille ici. On est frères, on est jumeaux, on a vraiment une relation fusionnelle. J'adore savoir qu'il est là. Même si l'on ne se voit pas, on s'appelle tous les jours et on passe nos jours de repos ensemble. Après, je ne vous cache pas que l'on se dispute, on s'engueule même et puis on passe à autre chose ! Comme font les frères, quoi. On s'engueule sur le terrain aussi, c'est marrant...

Retrouvez l'entretien dans son intégralité sur midi-olympique.fr

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