La commission d’appel tranchera le cas Spedding

La procédure lancée par Scott Spedding était à l’ordre du jour du comité directeur de la FFR qui s’est déroulé ce lundi à Marcoussis. Le joueur, en fin de contrat à Clermont, cherche à être considéré comme Joueur Issu de la Formation Française (Jiff). Sa demande avait été rejetée par la commission juridique de la LNR il y a dix jours.

Spedding a donc ensuite saisi la commission d’appel de la FFR, qui tranchera. En effet, le comité directeur fédéral a choisi de ne pas statuer sur son cas, même s’il en a été beaucoup question. Du coup, ce sera la commission d’appel qui en début d’année donnera une décision qui sera définitive.

Il s’agit pour l’instance de statuer sur le devenir d’un international français, possédant la nationalité française mais qui n’a pas passé au moins trois saisons au sein d’un centre de formation agréé (deux ans seulement pour Spedding qui est d’origine sud-africaine), dans le cadre d’une convention de formation, ou avoir été licencié au moins cinq années à la FFR, au plus tard lors de la saison qui s’achève l’année des 23 ans du joueur comme le stipule le règlement.

Jérôme Thion en son temps avait connu la même mésaventure, pour avoir été "formé" par le basket, sans les mêmes désagréments. Car pour Spedding, le fait de ne pas être Jiff combiné au fait d’être inscrit sur la liste des 45 joueurs protégés postulants au XV de France le prive d’une prolongation de contrat avec l’ASMCA. Le club auvergnat lui a ainsi annoncé, il y a plusieurs semaines, que son avenir ne passe plus par le Puy-de-Dôme.

Leur joueur n’est pas là pendant quatre mois dans la saison et ne fait pas partie des quotas Jiff, expliquait Spedding à Midi Olympique. Pour eux, c’est une double punition.

Le MHR souhaiterait l’enrôler s’il obtenait le statut JIFF. Dans le cas contraire, le joueur n’aurait aucune assurance de rejoindre l’Hérault. A suivre.