Après La Rochelle la saison passée, le Top 14 craint une nouvelle équipe : Lyon

  • Frédéric Michalak et le groupe de Lyon
    Frédéric Michalak et le groupe de Lyon
  • Carl Fearns (Lyon)
    Carl Fearns (Lyon)
  • Alexis Palisson (Lyon) face à Toulon
    Alexis Palisson (Lyon) face à Toulon
  • Julien Puricelli (Lyon) face à Montpellier - 4 août 2017
    Julien Puricelli (Lyon) face à Montpellier - 4 août 2017
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TOP 14 - La saison passée, La Rochelle avait impressionné le Top 14 en terminant leader de la phase régulière. À l’image des Maritimes, une équipe monte en puissance et suscite la méfiance de nombreuses formations : Lyon !

Le message n’est pas passé inaperçu. Lundi, à l’occasion de la conférence de rentrée de la Ligue Nationale de Rugby, David Kimefeld, nouveau maire de Lyon, lançait en clôture de son intervention : "Attention au LOU !" Quelques minutes plus tard, en discutant avec les différents capitaines du Top 14, la méfiance s’entendait sur toutes les lèvres en évoquant la formation rhodanienne.

A l’image du Stade rochelais la saison passée, impressionnant tout au long de la saison et leader à l’issue de la phase régulière avant d’échouer en demi-finale contre Toulon (18-15), le Lou semble en mesure d’incarner l’équipe surprise de cette édition 2017/2018 !

Carl Fearns (Lyon)
Carl Fearns (Lyon)

Serin : "Le recrutement montre qu’ils sont vraiment équipés pour espérer se qualifier dans les 6"

Alors pourquoi le Top 14 craint-il l’équipe entraînée par Pierre Mignoni ? "Elle a déjà été surprenante la saison dernière. Il n’y a pas grand monde qui l’attendait à ce niveau là, rappelle le demi de mêlée de l’UBB, Baptiste Serin. J’avais été impressionné en les jouant. Ils mélangeaient parfaitement jeunesse et expérience. Dans ce domaine, ils ont été très forts avec un staff qui tient la route. Le recrutement montre qu’ils sont vraiment équipés pour espérer se qualifier dans les 6. Il faudra vraiment faire attention à cette équipe. Elle peut créer la surprise."

En parvenant à conserver l’Anglais Carl Fears pourtant convoité par Gloucester, le Lou a réalisé un très gros coup. Meilleur numéro 8 de notre championnat pour beaucoup d’observateurs, le troisième ligne de 28 ans incarne les ambitions lyonnaises pour la saison à venir. Mieux, le LOU a attiré dans ses filets Liam Gill (25 ans), en provenance du RC Toulon. Une arrivée de poids qui s’ajoute à celles du deuxième-ligne sud-africain Etienne Oosthuizen, de l’arrière Jean-Marcellin Buttin et des ailiers Xavier Mignot et Alexis Palisson.

Alexis Palisson (Lyon) face à Toulon
Alexis Palisson (Lyon) face à Toulon

Michalak : "On a beaucoup de jeunes joueurs qui sont impressionnants"

Dixième lors du précédent exercice, Lyon avait pourtant cravaché pour se hisser en phase finale du Top 14. "Il faut retrouver une dynamique et un état d’esprit. Il y a des joueurs importants pour le vestiaire qui sont partis à la retraite (Thibaut Privat, Julien Bonnaire), insiste le demi d’ouverture Frédéric Michalak. Mais sur nos matches de préparation, on sent qu’il y a des choses intéressantes (Lyon s’est notamment imposé à Toulon, 17-14, ndlr). Et on a beaucoup de jeunes joueurs du club qui sont impressionnants. Ce club va continuer à se construire. Les dirigeants voient les choses sur le long terme. Le club est sain, travaille, ne se plein pas et fait le dos rond".

Le Lou avance surtout masqué. "Avoir des ambitions dans les 6 premiers, ce serait se mentir, tempère Michalak. Il faudra surtout être plus régulier à l’extérieur. Un domaine sur lequel on a pêché la saison dernière (une victoire à l’extérieur, contre Castres, ndlr). On est passé très près à plusieurs reprises. Mais si on fait un début de saison comme La Rochelle qui gagnait partout, bien sur que là je vous dirais qu’on a peut-être l’équipe pour jouer les phases finales".

Julien Puricelli (Lyon) face à Montpellier - 4 août 2017
Julien Puricelli (Lyon) face à Montpellier - 4 août 2017

Dupuy : "On en entendra parler à la fin de la saison parmi les grosses équipes du championnat"

Samedi, en ouverture du Top 14, Lyon se déplace sur la pelouse du Stade français. Un voyage qui permettra d’en savoir plus sur les ambitions réelles du Lou. "Ils peuvent clairement bousculer plus d’une équipe, confie Julien Dupuy, en charge des arrières du Stade français. On voit bien la patte Pierre Mignoni. C’est un jeune manager mais il fait du très, très bon boulot avec son groupe. Ils se renforcent d’année en année et je pense qu’on en entendra parler à la fin de la saison parmi les grosses équipes du championnat."

Un dernier point justifie cette méfiance quasi générale à l’égard de Lyon. Les demi-finales du Top 14 se dérouleront au Parc OL le week-end du 26 mai 2018. Et on imagine bien le Lou s’inviter à cette fête.

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