Son meilleur et pire souvenir, ses idoles... Michalak raconte son Toulouse
TOP 14 - Samedi, Frédéric Michalak retrouvera le Stade toulousain avec le maillot du Lou. Forcément, il s’agira d’un match particulier face au club de la ville qui l’a vu naître et avec qui il a fait ses débuts professionnels en 2001. Plus de 15 ans après, le demi international revient sur "son" Stade toulousain.
9 saisons, 185 matches, 880 points et au panthéon des plus grands de l’histoire du club, Frédéric Michalak avoue toujours ressentir du plaisir à rejouer contre mon ancienne équipe. Forcément que cela fait quelque chose car c’est un club qui m’a fait grandir. J’y ai commencé à l’âge de 6 ans, vécu de très belles années, de belles aventures et gagné quelques titres…
- Son meilleur souvenir ?
"Je n’en ai pas un en particulier, j’en ai beaucoup ! Je pense à notre première victoire en 2001 en finale du championnat (contre Clermont avec 4 pénalités de plus de 50 mètres, ndlr) et aux Coupes d’Europe gagnées. Je n’ai pas forcément quelque chose en tête mais je sais que chaque année, on faisait des phases finales et l’on faisait partie des gros".
- Son pire souvenir ?
"Je n’ai pas de pire souvenir. Il y a eu forcément des hauts et des bas, surtout quand tu es issu de Toulouse et dans le même club depuis toujours. Tu as envie d’être bon mais il y a des fois où j’ai été un peu moins bon. Il y a eu pas mal de hauts et de bas mais c’est ce qui m’a fait grandir aussi. J’en garde, dans l’ensemble, beaucoup de bons souvenirs".
- Son idole ?
"Quand j’étais à l’école de rugby, on avait des idoles comme Thomas Castaignède. Il y avait bien sûr Christophe Deylaud qui était l’une de mes idoles car je jouais au même poste que lui puis il y a eu toute la génération exceptionnelle des années 1990. Ils ont pratiquement tout gagné et nous faisaient rêver. On a grandi avec ce rêve-là, d’un jour jouer avec eux puis ça s’est réalisé en 2000-2001. On était une génération issue du centre de formation et je crois qu’une vingtaine est devenu professionnel. La culture toulousaine et le centre de formation portaient ses fruits. La vision du Stade toulousain et son jeu faisaient rêver".
- Le joueur avec lequel il a préféré jouer ?
"J’ai beaucoup aimé jouer avec Yann Delaigue parce que je jouais numéro 9, quand j’étais en équipe première. C’était un joueur qui avait beaucoup d’expérience et qui, je pense, m’apportait beaucoup. J’avais aussi à mes côtés Jérôme Cazalbou qui était un ancien joueur et qui m’aidait énormément. On était entouré de grands joueurs comme Xavier Garbajosa mais je ne vais pas tous les citer car la liste est longue… (rires)"
- Ce qui faisait la force du Stade toulousain ?
"Il y avait des individualités qui étaient exceptionnelles puisque la plupart des joueurs étaient en équipe de France. Je crois que c’était la culture de la gagne. C’était un club qui voulait gagner, tout le temps ! Dès qu’il y avait une victoire ou une défaite, il y avait remise en question derrière et c’est pour ça que ce club a existé aussi longtemps au haut niveau".
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?