Castres, c'est du solide

Par Rugbyrama
  • Mathieu BONELLO - 22.04.2011 - Castres
    Mathieu BONELLO - 22.04.2011 - Castres
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Enorme performance de Castres qui demeure la seule équipe à s'être imposée à l'extérieur sur la pelouse de Biarritz (23-18). Performant en conquête et réaliste offensivement, le CO marque les esprits durant cette période sans les internationaux. Biarritz peut commencer à se faire du soucis.

Il n'y aura pas eu de grandes envolées du côté de l'océan Atlantique. Tout juste un essai plein de vista de Rémy Talès, après un renversement bienvenu en début de seconde période pour donner le premier écart supérieur à 3 points en la faveur des siens (15-20, 48ème). Sinon, rien à se mettre sous la dent, les Biarrots se heurtant constamment à un mur bleu. Pourtant, on pensait bien que les choses allaient tourner en faveur des hommes de Serge Milhas et Jack Isaac ce vendredi. Dominés dans le premier acte, ils parvenaient néanmoins à virer en tête après un quart d'heure de jeu grâce à Peyrelongue, sur les deux seules incursions des siens dans la moitié de camp tarnaise (6-0, 14ème). Galvanisés, ils investissaient alors à leur tour la partie de terrain inverse, et patatras... Le CO imitait le BOPB et scorait contre le cours du jeu, passant même en tête à la pause suite à deux drops de Teulet et Talès. L'on regrettera probablement cette mêlée prise au lieu de tenter la pénalité juste avant la pause côté basque, puisque celle-ci lui aurait permis de revenir à hauteur.

Quoi d'neuf docteur ?

Même si la faute était réparée juste après la reprise (12-12, 45ème), le mal semblait fait. Incapables de marquer sur leur plus gros temps fort, par l'intermédiaire de ses avants, le BOPB avait laissé passer sa chance. Les Castrais remettaient la main sur le ballon, lançait quelques offensives, pas vraiment sanglantes, juste pour jauger, jusqu'à ce que Rémy Talès donc, vienne crucifier la défense basque aux abois. Et quand la conquête biarrote se dérégla (trois touches perdues en seconde mi-temps, une mêlée plus souvent sanctionnée), on comprit alors que les jeux étaient faits, autant que le mal qui sévit depuis le début du championnat chez les pensionnaires d'Aguilera. Les en-avant se succèdaient, les mauvais choix également, mais ce n'est rien comparé au manque d'inspiration et de solutions offensives. Burotu était cherché en permanence, et trouvé... par la défense castraise. Caprice paraissait bien seul à pouvoir faire quelque chose sur son aile, mais sevré de ballons qu'il était, tout comme le jeune Couet-Lannes, que l'on n'a pas vu durant sa première période disputée. Non, vraiment, Biarritz est malade, de l'intérieur, et le docteur CO lui a signifié que sa guérison pourrait être longue... Si tout va bien pour les Bleus, jusqu'au 23 octobre. Mais ça irait alors mal pour les Basques.

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