Bayonne a craqué

Par Rugbyrama
  • Santiago DELLAPE - 03.03.2012 - Racing Metro
    Santiago DELLAPE - 03.03.2012 - Racing Metro
Publié le Mis à jour
Partager :

Bayonne s'est incliné sur la plus petite des marges face au Racing (22-21) alors que l'Aviron a eu longtemps le contrôle du match. Les Basques ont craqué sur une accélération de l'ailier fidjien Sireli Bobo, auteur d'un magnifique exploit. Bonus défensif pour Bayonne qui repasse relégable.

Avant le début de cette 19e journée, l’Aviron bayonnais était la seule équipe du Top 14 à ne pas encore avoir réussi à s’imposer à l’extérieur. Les Basques sont passés à deux doigts de rectifier cette statistique. Enfin, plutôt qu’à deux doigts, ils sont passés à deux jambes. Celles de Sireli Bobo, très exactement. L’ailier du Racing, après un match pollué de quelques en-avant, est sorti de sa boîte pour placer une accélération fulgurante et exceptionnelle le long de la touche côté droit. Filant à l’essai, déposant au passage Yoann Huget, Bobo a crucifié les espoirs bayonnais (21-22).

Des espoirs qui avaient le mérite d’être logiques. Car si une équipe était dominatrice et conquérante pendant soixante dix minutes, c’était bien Bayonne. L’Aviron prenait le match par le bon bout et imprimait un rythme peu vu depuis le début de la saison. Le Racing faisait de son côté figure de sparring-partner, contraint à défendre en attendant que l’orage passe. Le pilier droit Ciel et Blanc Mikaele Tuughala devait céder d’entrée de jeu (5ème) sa place à Benjamin Sa. Bayonne voyait ses efforts récompensés avec une double pénalité de l’ouvreur sud-africain Potgieter (4ème, 11ème, 0-6). Le Racing Metro ne pouvait de toute façon pas espérer mieux, tant les fautes de mains conjuguées aux fautes dans les rucks empêchaient le jeu de se dérouler de manière fluide dans le camp des locaux.

Le sursaut du Racing

Jacques-Louis Potgieter, l’ouvreur de Bayonne, titularisé en dix à la dernière minute à la suite du forfait de Benjamin Boyet, a livré une partition (presque) impeccable au pied. A six sur huit (75%) face aux perches, il ne doit son taux biaisé qu’à des échecs très longue distance. Car il avait porté le score jusqu’à 12-18 en faveur des siens. Une avance qui semblait partie pour résister et tenir quatre vingt minutes. Mais il a suffit d’un ballon à Bobo, pour remettre son équipe dans le sens de la marche et repasser devant au score. Comme quoi, dominer n’est pas gagner. L’adage pouvant être confirmé semaine après semaine. Sauf que là, Bayonne se serait bien vu repartir au pays basque avec quatre points de plus au classement. Surtout qu’avec la victoire bonifiée de Biarritz, l’Aviron replonge la tête la première dans la zone rouge. Des espoirs et finalement des regrets. Un refrain presque habituel...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?