Vakatawa, 160 minutes pour se faire un nom

Par Rugbyrama
  • vakatawa racing-metro H Cup 2011
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Arrivé totalement inconnu au mois de mai dernier des Fidji pour intégrer le centre de formation, le jeune trois-quarts centre, Vereimi Vakatawa, n'a eu besoin que de deux rencontres de Coupe d’Europe avec les pros du Racing-Metro pour se révéler et démontrer à tous ses immenses qualités.

Il doit sa venue au Racing cette saison à son compatriote Sireli Bobo. Veiremi Vakatawa, trois-quarts centre de 18 ans (il en a 19 aujourd’hui), a débarqué de Suva, la capitale des Iles Fidji, inconnu de tous, dans le non moins anonyme centre de formation francilien. Hébergé par Bobo, couvé par tous les Iliens du Racing, il s’est fait à sa nouvelle vie française au milieu de l’équipe espoir. Vakatawa, la nouvelle perle, n’aurait jamais dû sortir de ce confortable confinement dans lequel l’ont plongé sciemment Pierre Berbizier, son manager et Simon Mannix, son entraineur afin qu’il se fasse les dents.

Le bijou face au Leinster

Mais le Racing a rapidement été éliminé de la H Cup et le staff francilien a revu ses plans. "Et si on testait le petit au plus haut niveau ?" se sont dit les entraîneurs en substance. Du coup, Vakatawa a été titularisé au centre pour les deux derniers matchs européens des Ciel et Blanc. Si le Racing n’y a guère brillé, Vakatawa, lui, a profité de l’opportunité offerte pour se mettre en valeur. Il ne lui aura fallu que 160 minutes pour se faire un nom. D’abord au Stade Marcel-Michelin de Clermont face au champion de France. Contre Rougerie en état de grâce, Vakatawa a mieux fait que rivaliser. Tout le monde après la rencontre a loué sa vitesse, ses appuis, sa fraîcheur... Tout le monde, sauf les défenseurs clermontois, obligés de se farcir l’impétueux pendant 80 minutes.

Mais le chef-d’œuvre de Vakatawa est intervenu une semaine plus tard face au Leinster à Colombes. On jouait la 16e minute de la rencontre, Hernandez venait de rater un drop. Sur le renvoi, Vakatawa héritait du ballon aux 40 mètres, se défaisait de Sean O’Brien, futur meilleur joueur de la compétition, comme d’un vulgaire cadet, mettait dans le vent deux autres défenseurs pour inscrire en solo, le seul essai du Racing de la partie. Un bijou brut que Berbizier n’est pas pressé de tailler. Après ces deux apparitions remarquées, Vakatawa est retourné jouer avec l’équipe espoir. Il y est devenu champion de France (poule 3). Mais en deux rencontres avec les pros, Vakatawa a déjà montré qu’il était l’avenir du Racing-Metro.

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