BOPB : Pas de vagues sur la côte

Par Rugbyrama
  • Echauffement - Biarritz - aout 2009
    Echauffement - Biarritz - aout 2009
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Les Biarrots entendent s’appuyer sur leur bonne fin de saison passée et sur leur excellent parcours en Coupe d’Europe pour retrouver de l’ambition lors de l’exercice à venir. Le but : se qualifier enfin pour les phases finales du championnat après trois ans d’absence. Le tout avec un groupe stable…

A quelques semaines près, le bilan de la saison passée aurait pu être décevant, voire carrément mauvais. Il aurait ainsi pu entraîner une profonde remise en question et provoquer de nombreux changements dans le staff et l’effectif… Oui mais voilà, les Basques sont parvenus à se hisser jusqu’en finale de la Coupe d’Europe, perdue de seulement deux points face au Stade toulousain (19-21). Et ils ont échoué aux portes des phases finales en Top 14, terminant à une 7e place finale, plutôt honorable et flatteuse au vu de la première partie de saison du BOPB. Surtout, les sorties rassurantes des derniers mois ont fini de conforter l’encadrement du club. Du coup, c’est la stabilité qui a été privilégiée : "Dans l’effectif pro, il n’y a pas beaucoup de nouveaux, explique Jack Isaac, l’entraîneur des lignes arrières sur le site internet du club. Il n’y en a que deux pour l’instant pour renforcer notre pack". Seules deux recrues effectivement (Sylvain Marconnet et Erik Lund) malgré les départs de Moala, Hunt ou Courrent et l’arrêt de Brusque.

La priorité du staff biarrot était de prolonger les cadres (Barcella, Thion, Harinordoquy, Peyrelongue ou Traille). Un souhait rapidement exaucé. Après, il n’était pas question de casser la tirelire à en croire Isaac : "Je crois que nous effectué un recrutement intelligent puisque nous avons compensé des manques que nous avions à deux postes, c’est-à-dire en deuxième ligne (Lund, ndlr) et à droite de la première ligne (Marconnet, ndlr). Tous deux sont des joueurs de qualité, qui ont de l’expérience". De l’expérience, du métier, de la bouteille… Des caractéristiques dont dispose déjà le club à travers ses internationaux. Mais cela ne suffisait pas aux yeux des dirigeants : "Même s’il y a de nombreux joueurs de haut niveau dans notre équipe, je pense que nous manquions encore un peu d’expérience. Cela fait plusieurs années que nous passons à côté des phases finales du Top 14. C’est un événement à part et trop de joueurs dans notre groupe ne l’ont pas encore connu".

"Notre parcours européen a changé des choses"

Alors, après trois ans d’absence à ce niveau de la compétition, le BOPB veut à nouveau goûter aux phases finales du championnat. C’est même l’objectif clairement avoué. Pour cela, le staff souhaite s’appuyer sur l’excellente fin de saison passée. Capitaliser sur le parcours européen, conserver l’état d’esprit affiché lors des dernières sorties du précédent exercice… Tels sont les mots d’ordre sur la côte basque. "Quelque part, c’est une bonne chose car nous travaillons dans la continuité, assure Jack Isaac. Nous avons ainsi réalisé une belle fin de saison durant laquelle les joueurs ont retrouvé de la confiance. Je pense que notre expérience en Coupe d’Europe va faire grandir le groupe et lui donner encore davantage l’envie d’aller se qualifier pour les phases finales du championnat".

Même si les Biarrots savent mieux que personne que le chemin vers la rédemption est encore long, très long, le titre honorifique de vice-champion d’Europe a eu le mérite de redonner de l’ambition à un club trop souvent abonné aux simples places d’honneur dans son passé récent. Selon le spécialiste des trois-quarts, ses troupes sont désormais conscientes qu’elles peuvent aller décrocher "un titre". Le mot lui a presque échappé mais il est révélateur de la nouvelle ère dans laquelle souhaite entrer le BOPB. "Maintenant, le groupe croit profondément en ses capacités et en son potentiel, décrit Isaac. C’est vrai que ces dernières saisons, nous avons traversé beaucoup de périodes de doute, particulièrement en championnat, et je crois que notre parcours européen a changé des choses". Des paroles aux actes… Telle est l’ultime étape à parcourir. Souvent la plus compliquée !

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