N. Laharrague, le coup dur

A moins d’un mois de l’ouverture du Top 14, Perpignan doit faire face à un énorme coup dur. En effet, le club vient de communiquer la blessure de son demi d’ouverture Nicolas Laharrague. Sa nature n’a pas été dévoilée par les dirigeants mais les seules choses dont a précisé l’Usap, c’est que le joueur sera absent des terrains pour une période estimée de "deux à trois mois". Une bien mauvaise nouvelle pour Jacques Brunel qui ne s’attendait pas, bien évidemment, à une telle tuile en plein milieu de la préparation physique. Mais également pour le natif de Tarbes qui n’en finit pas de passer pas la case infirmerie.

En effet, Nicolas Laharrrague (28 ans ; 1m80, 85kg) n’a pas été épargné la saison dernière avec deux blessures sérieuses en seconde partie de saison. Tout d’abord une entorse du genou droit l’a gêné fin janvier avant qu’une fracture d’une main, fin mars, ne l’éloigne des terrains plusieurs semaines. Perpignan avait du alors composer avec Gavin Hume, habituellement centre, pendant de nombreuses rencontres. Laharrague (2 sélections en équipe de France) était quant à lui revenu peu avant les phases finales et avait participé à la finale perdue au Stade de France contre Clermont (19-6) le 29 avril dernier.

Solution interne ou recrutement ?

Perpignan est décidément maudit avec ses ouvreurs. Tout le monde a encore en mémoire la grave blessure de Dan Carter face au Stade français. Victime d’une rupture partielle du tendon d’Achille début février 2009, l’ouvreur des Blacks avait vu sa pige de sept mois écourtée. Depuis deux ans, ce poste pose problème : les blessures sont nombreuses et les solutions de remplacement ne sont guère pléthores.

Pour pallier l’absence de Nicolas Laharrague, l’Usap pourrait privilégier la solution interne. Gavin Hume pourrait être appelé une nouvelle fois à dépanner mais le centre sud-africain aimerait bien être fixé à son poste de prédilection. David Mélé est une autre solution envisageable tout comme la recrue albigeoise Kevin Boulogne. Tous deux sont toutefois des demis de mêlée.

La dernière solution pourrait alors être un recrutement. Et le club catalan n’a pas écarté cette hypothèse. Soit un joker médical. Soit un joueur chômeur qui ne compterait alors pas comme un contrat pro. "Nous réfléchissons à l'opportunité de recruter un joueur supplémentaire. Une décision sera prise en début de semaine", a déclaré le président Paul Goze sur le site de l’Indépendant. Un renfort est possible d'autant plus que le club perpignanais n'a pas atteint le quota de 35 contrats pros autorisés.