La 15e journée en questions

Par Rugbyrama
  • Poitrenaud toulouse Top 14
    Poitrenaud toulouse Top 14
Publié le
Partager :

Les Parisiens sont-ils maudits au Stade de France ? Jusqu'où peuvent aller le Racing-Metro et Toulon ? Castres peut-il perdre sa place de leader ? Retrouvez, en quelques questions, les enjeux de la 15e journée du Top 14, qui se jouera ce week-end.

Les deux Stades sont-ils en mesure de se relancer ?

On n'avait plus l'habitude de les voir en telle difficulté. A mi-saison, le Stade toulousain (4e) et le Stade français (7e) peinent dans ce Top 14 resserré. Guy Novès et Max Guazzini ont levé la voix contre les journées de doublon qui les ont fortement handicapés. Le Stade toulousain a pris une fessée à Castres (30-10) et s'est imposé péniblement à Ernest-Wallon contre Montauban (17-12). Le jeu toulousain est loin de ses ambitions depuis le début de la saison. Face à des Brivistes, relancés par une victoire bonifiée à Montpellier, le retour des internationaux ne sera pas de trop. Au Stade français, aussi, les onze retours programmés devraient faire du bien. Car les joueurs de la capitale font la grise mine. Ils viennent d'encaisser deux défaites contre le Racing-Métro et Toulon. La victoire contre Bayonne au Stade de France est obligatoire.

Jusqu'où peuvent aller le Racing-Metro et Toulon ?

Jusqu'en phase finale, voire même dans le dernier carré. Sur ce qu'ils ont montré lors des rencontres aller, les deux clubs en ont les moyens. Ils ont d'ailleurs recruté en conséquence à l'intersaison. Chabal et Wilkinson, pour ne citer qu'eux, tirent leur équipe respective vers le haut. Installés dans le top 6, Toulon (6e) et le Racing-Metro (5e) sont capables de battre les plus gros. Clermont, Toulouse ou dernièrement le Stade français font partie du tableau de chasse des Toulonnais. Les deux stades ont aussi chuté face aux Racingmen, qui restent sur sept victoires consécutives. Cette confrontation a des allures de suprématie entre deux équipes montantes, séparées seulement d'un point au classement, et qui aimeraient se joindre aux gratins des européens l'an prochain. Reste à savoir si les Racingmen auront récupéré de leurs efforts récompensés d'une victoire, mercredi soir, à Biarritz (23-20).

Les Parisiens sont-ils maudits au Stade de France ?

Cinq matchs sans victoire ! Trois défaites et un nul la saison passée, plus une défaite (14-20) contre Perpignan le 24 octobre dernier. Décidément, le Stade de France ne sourit pas aux Parisiens. La venue des Bayonnais doit permettre au Stade français d'arrêter cette série noire, avant les trois autres matchs au stade de Saint-Denis contre Biarritz (le 9 janvier), Toulouse (le 6 mars) et Clermont (le 3 avril). Pour la première fois, le club de la capitale invite une équipe qui ne faisait pas partie des demi-finalistes du championnat la saison précédente dans l'enceinte dyonisienne. Et, après leur défaite à domicile contre Toulon (18-22). Bayonne, de son côté, réalise une première partie de saison décevante. L'annulation de la rencontre face à Perpignan, le week-end dernier, n'a pas aidé les Basques, après leur victoire encourageante contre Montauban. Comme à son habitude, le président du Stade Français, Max Guazzini, a concocté un joli programme d'animations d'avant et d'après match.

Castres peut-il perdre sa place de leader ?

Oui. Avec cinq points d'avance sur Perpignan et Clermont, le leader castrais n'est pas à l'abri d'un retour. Les Catalans peuvent passer devant à la différence de succès, alors qu'ils comptent un match en retard à disputer à Bayonne. Ils accueillent samedi leur voisin montpelliérain, privé de son capitaine Fulgence Ouedraogo, avec l'ambition de s'imposer après une semaine raccourcie par une mise en quarantaine de quatre jours en raison du virus H1N1. Clermont peut aussi revenir sur le CO. Pour cela, il lui faut gagner avec le bonus à Montauban. Mais les Castrais semblent bien partis pour conserver leur première place. Impressionnants de facilité face à Toulouse et Biarritz, les Tarnais sont, à l'image de Chris Masoe, en pleine forme. En déplacement chez le relegable bergallien, les voir perdre serait une vraie surprise.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?