Skrela : "J’avais de l’appétit"

Par Rugbyrama
  • Skrela Toulouse Top 14
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Après six mois d’indisponibilité en raison de sa blessure au genou, l’ouvreur international du Stade toulousain, David Skrela, a rejoué à l’occasion de la victoire sur Montauban. Un retour précipité par l’accumulation de joueurs absents dans les rangs haut-garonnais. Il livre ses sentiments.

Vous avez longtemps souffert avant de vous imposer face à Montauban. Que retenez-vous de la victoire toulousaine ?

David SKRELA : Cela a été dur jusqu’à la fin. Montauban est une équipe accrocheuse. L’an dernier, elle avait failli gagner ici. Cette saison encore, elle n’en était pas loin. Sur le match, on a des occasions, on ne marque pas et après, ça devient difficile. Mais nous n’avons rien lâché et cela a fini par passer. Nous avons démontré un très bon état d’esprit. C’est bien pour le moral et aussi pour l’avenir. Il faut continuer sur cette voie.

Il était important de l’emporter après le revers à Castres…

D. S. : Oui, on a gagné, c’est l’essentiel. Cela fait du bien après trois semaines sans les internationaux. Nous sommes vraiment heureux car nous avions quelques doutes après la lourde défaite à Castres, ajoutée aux blessures qui se sont accumulées. Nous avons mis beaucoup d’abnégation pour battre Montauban.

A titre personnel, vous avez effectué votre retour à la compétition après six mois d’absence. Quelles ont été vos sensations ?

D. S. : Je manque encore de repères, c’est normal. Mais le genou va bien. Je n’ai ressenti aucune douleur. Et physiquement, dans l’ensemble, je me sens très bien. J’avais de l’appétit. J’ai donc essayé d’aider le groupe à gagner ce match, d’apporter ce que je pouvais. J’ai plaqué, j’ai couru. Mais il me reste encore tellement de choses à travailler.

Vous sentiez-vous prêt à reprendre la compétition ?

D. S. : J’aurais préféré commencer à rejouer avec les Espoirs pour me mettre en jambes avant de retrouver le groupe. Mais il y a des impératifs. En cette période où il manque beaucoup de joueurs, entre les internationaux et les blessés, il fallait faire au mieux. On a donc fait comme on pouvait.

Avez-vous connu des périodes de doute pendant votre absence ?

D. S. : Pendant six mois, cela a effectivement parfois été compliqué. Quand on se retrouve dans le vestiaire, que l’on enfile le maillot ou que l’on met les crampons, cela fait donc du bien. A titre personnel, je ne retiens que du positif de ce premier match.

La semaine prochaine, vous vous déplacez à Brive qui vient de battre largement Montpellier à l’extérieur. A quel genre de match vous attendez-vous ?

D. S. : De toute façon, ce Top 14 est un peu fou. Il y a beaucoup de surprises. Tous les week-ends, c’est pareil. Tout peut arriver et ce sera encore le cas à Brive. Cela va être très compliqué.

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