L'ENJEU

Quel CSBJ les adeptes de Rajon vont-ils retrouver ce samedi ? La courageuse troupe vainqueur de Perpignan et de Montauban en octobre ou la victime expiatoire désossée à Toulon ou Toulouse dernièrement ? Sur le site internet du CSBJ, le co-capitaine David Janin active la sonnette d'alarme : "Maintenant, nous n'avons plus de droit à l'erreur." Dans Midi Olympique, Xavier Péméja a, lui, clairement dévoilé les consignes transmises à ses protégés : "Nous devons ressortir les crocs, sinon nous allons vers une grande déconvenue." Douzièmes du championnat avec quatre unités d'avance sur Bayonne, les Berjalliens, cancres de la défense, ne peuvent se permettre d'échapper de nouveaux points à domicile, trois semaines après la contre-performance face à Brive (14-14). Encore plus face à un concurrent direct, Montpellier. En cas de victoire, les Isérois pourraient dépasser les Brivistes, Montalbanais et Héraultais et s'installer confortablement au neuvième rang. Mais à Bourgoin, les problèmes ne se limitent pas au carré vert. Samedi, l'attention se focalisera aussi vers le chapiteau de Pierre-Rajon. Une heure après la rencontre, le président Gaston Maulin y tiendra une conférence de presse pour informer sur la santé financière du CSBJ. Après Sébastien Chabal, Michel Malafosse, troisième ligne ciel et grenat de 1992 à 1998, est devenu, cette semaine, partenaire du club via sa société Comevents. Symbolique, oui. Suffisant ? A voir...

L'EQUIPE

Quelle charnière et quelle ligne de trois-quarts ? Les entraîneurs berjalliens se sont retrouvés confrontés à plusieurs incertitudes pour composer leur XV de départ : Di Bernardo ou Lalôo en 10, Senio ou Mickäel Forest en 9. Et où positionner Janin : en 12 ou en 15 ? L'indisponibilité de Boyet (genou) se révèle particulièrement embarassante. Devant, hormis Labrit et Milloud, tous les cadres répondent présent.

LA STAT

304. Les Isérois possèdent la plus mauvaise défense de Top 14. Avec 304 points et 30 essais encaissés, ils devancent de peu Albi (297).

V.B.