Lamarque : "Une quinzaine capitale"

Par Rugbyrama
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Les deux semaines à venir sont déjà cruciales pour le Stade montois. Le promu landais, qui connait de gros problèmes d'effectif, reçoit coup sur coup Biarritz et Perpignan. Le manager Eric Lamarque fait le point.

Après deux semaines de Challenge, revoici le Top 14 et la venue de Biarritz. Comment abordez-vous cette rencontre ?

Eric LAMARQUE : Avec l'obligation de faire un résultat tout en n'ayant pas la totalité de nos moyens. Il y a deux semaines, je comptais pas moins de 17 joueurs blessés. Notre ligne de trois-quarts est décimée... Pour vendredi soir, nous retrouverons peut-être quelques joueurs comme Arrayet, Dutilh, Lafforgue, Mazzonetto ou encore Genthieu. Mais nous ignorons, vu la durée de leurs absences, s'ils seront dans le rythme ou pas. Bref, ce sera compliqué surtout qu'après Biarritz, nous recevrons Perpignan.

Cette série de deux matchs est très importante pour l'avenir du club.

E. L. : C'est exact! Sur les sept premières journées, nous nous sommes déplacés à cinq reprises et avons reçu deux fois. Nous comptons sept points grâce aux bonus glanés deçà delà. Si nous avions remporté nos deux matchs à domicile, nous serions à huit. Il nous manque un point. Ce qui fait que nous ne sommes pas très en retard. Mais il faut maintenant assumer nos matchs à la maison et faire fructifier notre capital. Le souci est de recevoir Biarritz le dos au mur.

Un revers serait-il compromettant pour la suite?

E. L.: Nous avons fait le calcul. Il faut une quarantaine de points pour prétendre au maintien. Il nous reste onze matchs à jouer à la maison et nous devons au moins en gagner huit. Mais cela sera réalisable, dans la mesure où la cascade de blessés s'arrête. Si nous nous manquons sur les deux matchs à venir, cela mettrait fortement en danger notre projet de rester dans l'élite et de faire mentir les pronostics du début de saison. La quinzaine à venir est capitale.

Est-ce de l'abattement ou de la frustration?

E. L. : Ce n'est ni de l'abattement ni du fatalisme, mais de la frustration et de l'inquiétude. Nous avons une dizaine de trois-quarts sur le flanc. Nous payons l'accession de l'an dernier, l'adaptation au niveau supérieur... Le changement de règle a fait singulièrement évoluer le jeu. Bref, plusieurs paramètres font que j'ai le sentiment d'avoir beaucoup d'éléments contre nous.

Avez-vous aménagé les plannings de ces dernières semaines pour ménager vos joueurs?

E. L. : Depuis l'an dernier et les séries de deux fois neuf rencontres, nous avons pris l'habitude d'alléger nos semaines de travail pour faire front aux cadences infernales.

Envisagez-vous de recruter un joker médical?

E. L. : Nous flairons les pistes possibles, mais il faut aussi prendre en compte l'environnement financier du club...

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