Novès : "Au cas par cas"

Par Rugbyrama
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Après une semaine épique et à quelques jours du coup d'envoi du Tournoi, Toulouse doit composer pour aller défier Biarritz samedi. Des joueurs comme Jauzion ou encore Dusautoir pourraient être du voyage.

Comment abordez-vous ce match à Biarritz? Avez-vous l'intention de ménager certains joueurs ayant participé au périple anglais puis au stage de trois jours avec l'équipe de France?

Guy Novès : Ce sera au cas par cas. Par exemple Yannick Jauzion a eu quinze jours de vacances et Thierry Dusautoir n'a pas joué plusieurs semaines à cause de son nez blessé. Je ne sais pas s'ils seront au repos. Nous ferons le point à leur retour de Paris jeudi matin. Peut-être que ceux qui ont moins joué seront samedi sur la pelouse contrairement à d'autres qui auront vraiment besoin de repos.

Sur le plan physique et psychologique...

G. N. : Oui. Il y a aussi cet impact psychologique dû à l'importance du match à Bath. Le contexte n'a pas été simple. Il y a eu une certaine pression dans l'avion. Nous avons embarqué avant d'apprendre que nous ne décollerions pas. Donc un peu de peur au travers de ce vol. Le soir, nous sommes arrivés très tard, nous n'avons pas pu réaliser la mise en place. Le contexte autour de cette fin de semaine a donc été très particulier. C'est aussi un des aspects à évacuer. C'est très difficile à quantifier, il faudrait demander à des experts, mais cela fait partie intégrante de la récupération.

Et le match face à Bath en lui-même a été très éprouvant?

G. N.: Les conditions ont été très dures, avec un terrain très lourd... donc très fatigant. Nous avons pu faire tourner certains joueurs, pas d'autres. C'est pour cela que nous ferons au cas par cas. Évidemment, ce ne sera pas à Biarritz la meilleure équipe du Stade toulousain, peut-être.

Une fatigue quelque peu atténuée par un certain soulagement, n'est-ce pas?

G. N.: Nous savons très bien que nous entrons dans un mois de galère. Alors bien sûr oui, nous sommes soulagés, cela aurait été du gâchis surtout après notre première partie de parcours en Coupe d'Europe. Mais qui sait, si nous avions gagné Glasgow, nous n'aurions peut-être pas réussi à réaliser le match nul à Bath... Nous avons rattrapé une partie de ce que nous avons failli perdre. Derrière cela, il y a forcément une certaine décompression à laquelle il faut ajouter la mobilisation d'une grande partie de nos joueurs pour le Tournoi. Et c'est le championnat qui en pâtit. Nous rentrons dans une période vraiment capitale, difficile, lors de laquelle nous allons affronter Biarritz, mais aussi Clermont, Paris ou encore Perpignan... C'est quand même particulier, nous allons jouer les meilleures équipes du Top 14 à un moment où nous sommes le plus en difficulté.

D'où l'importance d'avoir accumulé un maximum de points avant ces échéances internationales?

G. N. : Il était capital oui de réaliser une très bonne première partie de saison et d'acquérir un matelas pour prévenir les déconvenues. Nous avons aujourd'hui atteint 95% de nos objectifs. Cela aurait été 100% si nous avions décroché le quart européen à domicile. C'est quand même une référence à l'heure actuelle. C'est de l'ambition de tous de disputer un quart de finale de H Cup et même si cela s'arrête en quart, nous aurons vécu un grand moment.

Ce week-end, Toulouse peut perdre sa première place aux dépens de Paris, est-ce important ?

G. N. : Nous ne nous sommes jamais gargarisés de cette première place. L'important est d'être parmi les quatre premiers à la fin de la première phase. Paris, Perpignan, Clermont, Biarritz, Castres n'ont que le Top 14 et sont en quête de points. Mais compte tenu des neuf internationaux en sélection auxquels il faut ajouter certainement très vite David Skrela ou encore William Servat. Vraiment, si nous ne sommes pas premiers mais dans les quatre, ce sera bien ça le plus important.

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