Le cadeau Noël

Par Rugbyrama
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Arrivé sur la pointe des pieds d'Afrique du Sud, Noël Herman Oelshig a très rapidement pris ses marques dans son nouveau club. Pour tous les joueurs du Stade français, c'est un vrai cadeau. Le demi de mêlée springbok a vite trouvé la bonne carburation.

Le visage pâle, d'où son surnom Falie (pâle se dit fal en anglais), Noël Herman Oelshig, 29 ans, est "comme son prénom l'indique : un cadeau!" Pierre Rabadan, troisième ligne parisien, ne le sait pas, mais en parlant spontanément de son demi de mêlée, il fait comme son entraîneur Fabrice Landreau.

Les deux hommes n'ont pas eu besoin de se consulter pour s'accorder à dire que si le plan du Stade français s'est déroulé sans accroc à Aimé-Giral, c'est bien sûr grâce au jeu au pied de Hernandez et Beauxis, mais aussi et surtout à "Falie". Inconnu au bataillon lors de sa signature en juin, Oelshig était une promesse : meilleur demi de mêlée de la dernière Currie Cup et ancien grand espoir du rugby sud-africain, il a joué l'ensemble de son exercice avec les Cheetahs dans le Super 14 2008.

Promesse tenue! Oelshig se révèle être une perle. "C'est vraiment une superbe trouvaille, affirme Fabrice Landreau. Face à l'Usap, il a permis de faire reposer nos avants, de jouer intelligemment il a su gagner du temps avec ses tentatives de drops en fin de match alors que tout le monde avait des crampes." "Pour notre premier match ensemble, cela s'est plutôt bien passé, confirme Juan Martin Hernandez. Il nous a fait gagner les deux-trois mètres essentiels pour évoluer confortablement." Et cette trouvaille, c'est à un ancien demi de mêlée emblématique du club répondant au nom de Fabien Galthié qui l'a découverte.

Grande capacité d'adaptation

Comme un poisson dans l'eau, le demi de mêlée sud-africain, qui a déjà marqué un essai contre Dax, est doté d'une très grande capacité d'adaptation. Comme il l'avouait lui-même vendredi dernier à Midi Olympique spécial Stade français: "Deux jours, en réalité, précise-t-il. Le temps pour moi de rencontrer Max Guazzini, de passer la visite médicale et je signais mon contrat. J'ai tout de suite vu que je débarquais dans une grande famille. Je ne connaissais personne, mais tout le monde m'a mis à l'aise. Personne ne m'a considéré comme un concurrent potentiel. J'ai donc pu immédiatement me concentrer sur mon jeu."

Fils de fermier, il a lui-même souvent donner un coup de main à son frère qui a repris l'affaire familiale après le décès de leur père. Travailleur, efficace, il a joué les trois premiers matchs du Top 14 et devrait enchaîner face à Toulon.

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