Fauqué : "Ça vient petit à petit"

Par Rugbyrama
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Toulon s’est incliné à domicile contre Toulouse (12-19) jeudi. Pas très rassurant avant d’affronter les Saracens samedi, mais pas inquiétant non plus, comme l’affirme l’ouvreur Sébastien Fauqué, qui jouait son premier match sous le maillot du RCT.

Quel bilan tirez-vous de ce premier match sous le maillot toulonnais ?

Sébastien FAUQUE : C'était notre premier match contre un club de Top 14 et comme tout premier match, il y a eu des bonnes et mauvaises choses. Mais les sensations étaient bonnes. Nous avons pris quelques repères au niveau du jeu même si nous avons eu du mal en conquête, en mêlée comme en touche. L'ensemble reste positif en tout cas, car il ne faut pas oublier que Toulouse était venu avec presque toute son équipe type.

La défaite ne vous pose pas plus de problèmes que ça ?

S.F. : Ce n'est pas comme si nous avions perdu des points au classement. Il est évident qu'il vaut mieux commencer par une victoire que par une défaite mais il y a du positif, je le répète. Nous essaierons de faire mieux contre les Saracens mercredi.

Le groupe toulonnais compte beaucoup de recrues. Cela ne doit pas vous faciliter la tâche pour trouver de la cohésion…

S.F. : On s'entraîne beaucoup, avec des séances assez longues et on essaye de trouver nos repères le plus rapidement possible. Ça vient petit à petit. C'est sûr que nous en avons manqué sur le premier match mais c'est normal... Maintenant il nous reste un match avant le début du championnat. Ça arrive vite et il faudra être prêts. Nous continuons à travailler pour ça.

Quelles ont été vos sensations pour votre premier match à Mayol ?

S.F. : C'était très bien ! J'y avais déjà joué une fois avec Montauban et il y avait eu une grosse ambiance. Ça a été le cas jeudi également, même s'il ne s'agissait que d'un match amical. C'était un très bon moment. Personnellement, j'aime ce genre de rendez-vous et je pense qu'un tel public est un véritable moteur pour l'équipe.

Comment se passe votre intégration au sein du groupe ?

S.F. : Très bien. Il y a beaucoup de nationalités différentes mais tout le monde fait le maximum pour s'adapter, tout le monde fait des efforts. Personnellement, je ne parle pas anglais couramment alors ce n'est pas simple mais nous avons pas mal de schémas et codes qui nous facilitent la tâche. C'est plus compliqué dans le jeu libre, quand il faut annoncer certaines choses mais là aussi, nous prenons peu à peu nos repères.

On parle beaucoup des stars recrutées par Mourad Boudjellal et votre venue à Toulon s'est faite discrètement alors que vous allez devoir menez le jeu du RCT. Comment le vivez-vous ?

S.F. : C'est vrai que ça me change beaucoup de Montauban. Là bas, j'étais capitaine, donc beaucoup plus mis en avant. C'est un peu comme si j'avais tout à refaire. Je travaille dans l'ombre. C'est un nouveau challenge pour moi, que je suis prêt à relever. A moi de me faire une place au soleil.

Le Toulon que vous avez découvert correspond-t-il au Toulon que vous imaginiez ?

S.F. : Oui. Tout a changé pour moi. Dans la façon de travailler, au niveau de la région, du jeu pratiqué... Ici il y a beaucoup de rigueur dans le travail, on sent la patte sudiste.

Il y a une forte attente concernant cette saison, pour que le RCT ne refasse pas un aller-retour dans l'élite comme ce fut le cas en 2005-2006...

S.F. : L'attente est forte effectivement mais rien n'est pareil qu'en 2005. Beaucoup de joueurs ont changé, l'encadrement a changé, les entraîneurs ont changé... L'équipe n'a pas la même physionomie. On verra ce qui se passera. Nous bénéficions d'un calendrier favorable, avec quatre matchs à la maison et un déplacement à Mont-de-Marsan lors des cinq premières journées. Ces cinq premières rencontres seront très importantes.

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