Bianco : "Proche de la vérité"

Par Rugbyrama
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Albi, qui vient d'accueillir un nouveau président, s'est incliné pour la deuxième fois à domicile contre le Stade français. Les Tarnais, à l'image de leur ailier Régis Bianco, nourrissent beaucoup de regrets mais ne veulent pas se laisser abattre. Ils veu

Entre vos deux essais personnels, votre blessure (il s'est probablement cassé le poignet gauche) et la défaite de votre équipe, vous avez passé un drôle de samedi soir...

Régis BIANCO : C'était une soirée un peu spéciale oui... Marquer deux essais fait toujours plaisir, surtout contre Paris, mais malheureusement on ne gagne pas à la fin. C'est dommage parce que nous avions fait un bon match. Ça ne se joue pas à grand chose. Le banc du Stade français a sûrement fait la différence à la fin de la rencontre, alors que nous, nous étions fatigués. Nous avons eu pas mal de blessés pendant le match, les changements ont été faits tôt et on n'a pas pu faire le coaching qu'on voulait. Ça a joué à l'arrivée je crois.

Avec le recul, qu'a-t-il manqué d'autre aux Albigeois pour l'emporter ?

R.B. : Il a surtout manqué les vingt premières minutes du match. On n'est pas bon, on n'arrive pas à mettre la main sur le ballon et on prend un 9-0. Après, c'est compliqué. On revient bien mais on paye ce mauvais début à la fin. C'est dommage.

Toute l'équipe semblait nourrir beaucoup de regrets à la fin du match. Est-ce le cas ?

R.B. : Oui. Gagner contre Paris aurait été un exploit mais on n'était pas loin de le réaliser. On marque plus d'essais qu'eux et on fait un bon match, peut-être l'un des meilleurs de la saison. On s'est bien repris après le très mauvais match à Brive. Ça s'est joue à deux ou trois détails, à des fautes, un carton jaune un peu sévère. C'est peut-être encore dû à un manque d'expérience mais on se rapproche de plus en plus de la vérité.

Quel sentiment domine alors ? Est-ce une défaite rassurante ou bien un coup d'arrêt ?

R.B. Non, c'est rassurant ! On a quand même mis en difficultés le champion de France et on s'est rassuré dans le jeu. On a réussi à faire de belles séquences et marqué de beaux essais. Mais au niveau comptable, on n'avance pas trop. Le point de bonus défensif que nous avons glané était vraiment un minimum.

Votre actuelle 12e place au classement vous inquiète-t-elle ?

R.B. : Non, pour l'instant on ne se prend pas la tête. C'est la deuxième défaite à domicile mais c'était contre Clermont et Paris. D'autres perdront contre eux ! Nous attendons les matchs plus faciles, en restant conscients qu'il va falloir prendre des points très vite.

Le SCA vit une saison difficile, entre les problèmes administratifs et financiers, la pénurie au poste de demi de mêlée etc. Comment le groupe le vit-il ?

R.B. : C'est un tout et c'est vrai que c'est un peu compliqué à gérer. Le groupe essaye de faire abstraction de tout ça pour être performant. Nous savons que la solution passera par nos bons résultats. On essaye de faire le maximum chaque jour pour ça.

Que vous inspire la nomination du président de Blagnac, Jean-Louis Martinez, comme président d'Albi cette semaine ?

R.B. : C'est bien. Le club est en difficultés financières et cela va nous permettre de finir la saison. Nous espérons que nous allons nous maintenir et même plus pour attirer l'argent et les sponsors la saison prochaine et repartir de plus belle.

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