Partie remise

Par Rugbyrama
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Défait à Montauban 28-22, l'Usap n'a pas su (pu) se mettre à l'abri d'un possible retour au classement de Biarritz. L'occasion de faire le break est manquée. Tout est à refaire.

L'Usap avait l'occasion de tuer ou presque le championnat. Connaissant le score de Biarritz, principal poursuivant, qui s'était incliné la veille à domicile devant Clermont, 16-11, Perpignan s'est rendu à Montauban avec les cartes en main. Le billet pour les demies était déjà placé dans la machine. Il n'y avait plus qu'à composter, vraiment, il ne manquait plus que le geste final. Mais comme Biarritz, il y a deux semaines, Sapiac n'est pas tombé.

Pourtant Perpignan entendait bien le petit clac du déclenchement du composteur à l'heure de jeu. "Nous avons certainement manqué d'humilité, concédait au micro de Canal+ Nicolas Mas après la rencontre. Nous étions sur notre petit nuage avec notre série de huit victoires." Le pilier catalan plaide coupable. Et pour cause, devant des Montalbanais déchaînés, les Usapistes ont multiplié en première période les mauvais choix qui ont emmené à la poubelle au moins trois occasions franches de scorer.

Brunel frustré

Résultat quand Marc Raynaud a franchi la ligne pour l'unique essai tarn-et-garonnais de la partie, la machine à composter a subitement recraché le billet catalan. Non, ce n'est pas pour cette fois ! Il faudra revenir ! Peut-être dans huit jours, peut-être dans quinze... "Oui, nous sommes toujours quatrièmes, s'est quelque peu agacé Jacques Brunel après match. Et nous avons toujours huit points d'avances sur Biarritz."

Ce ne serait donc que partie remise pour les Catalans ? Dans huit jours, le voyage à Clermont s'annonce très délicat... Qu'a-t-il manqué à l'Usap pour conserver le bénéfice du score ? Quelques renvois (trois en début de rencontre au décompte de l'ancien entraîneur du XV de France), quelques arrêts de volée... ou encore quelques dégagements comme celui directement en touche de Percy Montgomery sur le gong. Bref, le dernier geste. Celui qui aurait permis aux Catalans d'aborder la fin du championnat avec plus de sérénité.

"Nous n'étions pas là pour faire le break. On ne s'intéresse qu'à nos résultats, pas à ceux de Biarritz ou d'une autre équipe, reprend Jacques Brunel qui a du mal à digérer la frustration dans les colonnes de l'Indépendant. Je le dis et le répète, tout se jouera lors des deux dernières journées. Peut-être même lors du dernier match et on sait depuis longtemps que l'on ne peut compter que sur nous-même."

Le composteur est remisé au placard pour au moins quelques matchs.

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