Paris au rendez-vous
Large vainqueur de Castres (44-15) samedi après-midi à Jean-Bouin, le Stade français a assuré sa qualification pour les demi-finales... et chassé quelques doutes. Accroché pendant une heure, le champion sortant a ensuite lâché les chevaux pour finir en tr
Voici cinq points qui font du bien. Beaucoup de bien même aux Parisiens, puisqu'ils assurent le billet pour les demies. Face à Castres qu'ils avaient sérieusement tancé lors du match aller, les Parisiens ont eu toutes les peines du monde pour prendre l'avantage. Mais après l'heure de jeu, grâce au redoutable pied de Beauxis et à un doublé de Du Plooy assorti d'une réalisation de Mirko Bergamasco, le score a largement enflé pour finir à 44-15.
En marquant par Saubade, malgré une obstruction du centre Liebenberg, après dix minutes de jeu, Paris était très heureux. A 7-0, le Stade français venait en effet d'éviter le pire. Castres avait commencé comme il le fallait cette rencontre, mais n'avait pas réussi à débloquer le tableau d'affichage. Dominés, bousculés, les champions de France ont dû attendre les vingt dernières minutes de jeu pour offrir un très gros réalisme pour finir en trombe la rencontre et assurer le billet pour les demi-finales.
Adieux réussis
Laminés lors du match aller, les Castrais ont réalisé un gros match, mais ont manqué l'essentiel. La réussite, le dernier geste, la dernière passe à l'image de l'essai manqué par Fleming après une passe mal assurée en tout début de rencontre. Le pied de Teulet permettait bien de rester au contact (19-12 à la mi-temps) mais l'indiscipline tarnaise coûtait deux cartons jaunes (Gaston, 30e et Vosloo, 70e), soit un de plus que côté Parisien (Roncero, 33e). Fatigués, les Castrais avaient envoyé une équipe largement remaniée et cela s'est surtout vu après l'heure de jeu. Physiquement dominés, les hommes d'Alain Gaillard n'avaient plus les ressources pour résister à une équipe parisienne qui se retrouvait petit à petit.
Le stage de la semaine passée à Saint-Lary n'a pas permis de tout mettre à plat, il y a encore du travail à Paris à faire en vue des demies. Si Paris a marqué quatre essais aux Tarnais, il en a loupé aussi comme sur ce contre que pouvait conclure Dominici pour son dernier match en tant qu'ailier sur la pelouse de Jean-Bouin. Paris a douté, mais Paris s'est retrouvé et surtout qualifié ! C'est là l'essentiel. Du coup, la fête à Dominici, Galthié et Skrela pouvait être belle sur la pelouse de Jean-Bouin.
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