Kelleher : "J'étais très excité"

Par Rugbyrama
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Byron Kelleher, ancien demi de mêlée des All Blacks, a répondu présent pour son premier match sous le maillot toulousain vendredi soir. Il livre ses premières impressions de Top 14.

Quel est votre sentiment après ce premier match avec Toulouse ?

Byron KELLEHER : J'étais très excité avant la rencontre ! C'était mon premier match depuis trois semaines et je dois avouer que je suis fatigué ce soir (sourire). C'est très bien d'avoir gagné, même si le score n'est pas très large. C'était loin d'être joué d'avance parce que nous ne nous sommes entraînés ensemble que trois jours finalement.

L'avez-vous beaucoup ressenti sur le terrain ?

B.K. : C'était difficile de jouer ensemble, de se trouver, de se comprendre. Mais nous avons une semaine supplémentaire pour nous préparer au match contre Paris, cela fera deux semaines de travail au total alors tout sera beaucoup plus facile. En plus nous aurons des repères par rapport à ce premier match contre Dax, nous pourrons l'analyser à la vidéo. Cela nous aidera à mieux nous comprendre.

Pensez-vous que c'est ce manque de repères et d'automatismes qui fait que Toulouse n'a pas marqué d'essai ?

B.K. : Je crois surtout que nous avons fait trop d'erreurs pendant la rencontre. Mais c'est vrai que nous manquons vraiment d'automatismes. Certains joueurs ne connaissent pas le nom de leurs coéquipiers ! Avoir des automatismes est très important. Cela va venir.

Qu'avez-vous pensé de votre association à la charnière avec le demi de mêlée de l'équipe de France Jean-Baptiste Elissalde ?

B.K. : Il a très bien joué. Cela s'est bien passé entre nous, nous nous sommes bien compris et avons su faire le liant entre les avants et les arrières. Notre relation est bonne et nous nous entendons bien.

Vous ne deviez pas reprendre si tôt mais Toulouse a enregistré de nombreux forfaits pour ce premier match. Est-ce vous qui avez décidé de vous rendre disponible ?

B.K. : Oui. L'équipe avait besoin de moi ce soir et c'était important de répondre présent.

Vous sentez-vous intégré dans l'équipe ?

B.K. : Oui, il n'y a pas de problème. Toulouse est une famille.

N'a-t-il pas été trop difficile de revenir en France après le quart de finale de Coupe du monde perdu contre les Bleus ?

B.K. : En fait, je suis resté en France pendant le Mondial, je ne suis pas rentré en Nouvelle-Zélande parce que je voulais profiter de la vie française pendant mes vacances.

Et comment se passent ces premières semaines en France ?

B.K. : Très bien ! Mais maintenant le plus important pour moi, c'est de bien jouer au rugby pour la Ville Rose et pour le club.

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