Lièvremont : "Ma carrière ne s'arrête pas!"

Par Rugbyrama
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Thomas Lièvremont, après sept ans passés dans le club basque, ne quittera pas le BO sur un troisième Brennus consécutif. Le troisième ligne biarrot, qui jouera à Dax la saison prochaine, était ému vendredi soir après la demi-finale perdue contre Paris, ma

Comment vous sentez-vous après cette élimination en demi-finale ?

Thomas Lièvremont.- Sans parler de mon cas personnel, nous avions envie d'aller au Stade de France et de défendre notre Bouclier... Pour moi, c'était particulier bien sûr, parce que je suis un des seuls joueurs qui partent. Mais c'est comme ça.

A quoi s'est joué ce match selon vous ?

T.L.- Paris était très bien organisé et prêt à contrer le BO. Nous n'avons pas su nous sortir de leurs griffes. Le Stade français a mérité sa victoire. Nous, nous n'avons pas su nous surpasser face à cette grosse équipe parisienne.

Avez-vous des regrets sur cette saison ?

T.L.- Ça a été une saison assez compliquée parce que nous n'avons pas maîtrisé notre sujet comme les saisons passées. Le plus gros regret, c'est la H Cup car c'était notre objectif principal. Elle nous tendait les bras et nous n'avons pas su la saisir. Concernant cette demi-finale, il faut dire que même si nous l'avons perdue, c'est quand même la cinquième que nous jouons en cinq ans. C'est une performance. Mais on ne peut pas toujours être champion. On ne peut pas toujours gagner.

Que retiendrez-vous de vos années à Biarritz ?

T.L.- Quand je suis venu au BO, c'était pour être champion et j'ai été comblé à ce niveau. Trois Boucliers, ce n'est pas rien. Mais l'appétit vient en mangeant. Il y a dix ans, les clubs ne faisaient pas cas de la H Cup alors qu'aujourd'hui, c'est devenu un de leurs objectifs principaux. Je suis déçu de ne pas l'avoir gagnée. Après, je me revois avec toute la famille regarder les finales de championnat et voir le Bouclier briller... Etre champion de France était un rêve de gosse. J'ai passé sept années magnifiques au BO. Elles se terminent sur une demie, ce n'est déjà pas mal. Beaucoup auraient voulu en disputer une.

Réalisez-vous que le BO c'est fini pour vous ?

T.L.- Je commence à réaliser. C'est difficile. Ça l'a été la semaine dernière pour le dernier match à Aguilera, ça l'a été ce soir également (l'interview a été réalisée vendredi soir après le match). C'est demain, quand je vais revenir à Biarritz, que je me rendrai compte que c'est fini. Mais le BO est un grand club, qui va continuer à gagner des titres. Dax est un autre challenge, c'est un club ambitieux où je retrouverai deux frères, ce n'est pas anecdotique. Ma carrière ne s'arrête pas aujourd'hui. J'espère que je vais continuer à prendre du plaisir comme je le fais depuis le début de ma carrière, il y a 27 ans. Malgré la déception, j'ai beaucoup de fierté d'avoir porté le maillot rouge et blanc du BO. Aujourd'hui je suis déçu mais demain je serai déjà impatient de porter les couleurs dacquoises et de relever ce nouveau challenge.

D'autant qu'il sera en Top 14...

T.L.- Quand j'ai signé là-bas, je ne savais pas que Dax allait monter. On jouera le maintien. Je sais que ce sera compliqué mais j'y crois. Nous nous battrons. Je ne suis pas rassasié de rugby.

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