Nyanga va de l'avant

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Yannick Nyanga faisait partie des Warriors de Marcoussis. Blessé face à Paris, en Top 14, il n'a pu postuler pour le XV de France et a repris avec Toulouse en amical.

Il a gagné 40kg au développé-couché pour atteindre 160kg. C'est phénoménal, mais cela ne fait pas marquer d'essais, comme le souligne Bernard Laporte. "Je n'ai fait que du physique pendant plus d'un mois, alors forcément... ça paye," rit Yannick Nyanga qui a retrouvé le maillot noir du Stade toulousain vendredi lors du match amical retour contre Biarritz (40-33).

Les jambes un peu lourdes d'un très gros travail physique, Yannick Nyanga n'en veut qu'au coup du sort.

Blessé comme son copain Szarzewski lors du choc des deux Stades fin janvier, Nyanga a dû prendre son mal en patience. "Je ne pensais pas, comme l'encadrement, que je mettrais autant de temps à reprendre. Je ne pouvais pas marcher pendant le premier mois. Ensuite, j'ai pu un peu trottiner et je n'ai repris le rugby que la semaine dernière. Je ne peux pas décemment être frustré de ne pas avoir joué pour le XV de France !"

Logique, mais les chances de participer à la Tournée en Nouvelle-Zélande, et donc de se placer en vue du Mondial, sont d'autant plus minces que le Stade toulousain postule pour les demi-finales. Le Toulousain sait aussi désormais que le nombre de troisième ligne dépendra du retour ou non du pilier Sylvain Marconnet... Si le Parisien, victime d'une fracture du tibia, devait renoncer, alors Bernard Laporte ne prendrait pas six, mais cinq troisième ligne.

Mais il reste encore du temps à Nyanga pour penser à cela et c'est donc une nouvelle fois avec le club qu'il pourra prouver.

"Je ne savais pas trop où j'en étais avant le match de vendredi. Je suis content, les réflexes sont rapidement revenus. Il me manque un peu de caisse pour aller au bout, mais c'est plutôt bien. J'étais content de démarrer par un match amical, en championnat cela aurait été un peu rapide."

Nyanga est donc sur la voie, sur la bonne voie. Et ses jambes, lourdes de l'intense travail foncier, pourraient l'emmener et sur le toit de la France et sur le toit du monde dans quelques mois.

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