Galthié : "La victoire des joueurs"

Par Rugbyrama
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Son coaching a pesé sur l'issue de la finale, mais l'entraîneur parisien Fabien Galthié ne retenait que l'envie de ses joueurs après la victoire en finale face à Clermont.

Fabien Galthié, que ressentez vous, à chaud, après ce titre ?

F.G. : Je me sens tranquille. Apaisé. On a fini le travail. Bien sûr, c'est mon premier titre en tant qu'entraîneur mais ce sont les joueurs qui ont gagné. Je suis fier d'eux. Ils ont prouvé qu'ils avaient des vertus, du talent.

Comment avez-vous vécu cette rencontre ?

F.G. : En première période, on était en difficulté. On a déjoué, on a donné beaucoup de ballon. On n'avait pas d'espace ni une bonne conquête. On avait du mal à sortir du pressing auvergnat. Mais on a réussi à régler les problèmes petit à petit en seconde période avant de finir avec une demi-heure quasiment parfaite. On a retrouvé les espaces et une assise. Et les joueurs qui sont entrés ont été à la hauteur de l'évènement.

C'est d'ailleurs le même coaching que vous aviez effectué contre Biarritz en demi-finale...

F.G. : Oui, mais plus rapide parce qu'il fallait faire quelque chose rapidement. On était malmené, on n'arrivait pas à s'en sortir. Et en dix minutes, on a modifié notre stratégie en touche et toute la physionomie de notre équipe. Cette victoire appartient aux joueurs quoi qu'il arrive.

L'avez-vous vu perdue à un moment cette rencontre ?

F.G. : Non car je savais qu'on avait des ressources et la capacité de changer notre organisation. (Agustin Pichot, auteur du premier essai, le rejoint...) Ah le voilà, c'est lui ! Il m'a fait un cadeau. Lui c'est un cadeau pour l'Argentine mais il m'en a fait un beau ce soir (samedi).

Selon vous, à quel moment le match bascule-t-il ?

F.G. : On ne peut pas dire qu'il ait basculé. On a pris l'ascendant en trouvant des solutions, notamment au large avec nos attaquants.

Pourquoi avoir remplacé David Skrela ?

F.G. : Il fallait des solutions, c'est tout. En changeant cinq joueurs au centre du terrain et en troisième ligne, on a trouvé une respiration. Brian (Liebenberg) était prêt, il avait ce potentiel avec lui, voilà.

C'est d'ailleurs à ce moment là que Juan martin Hernandez a plus pesé sur le jeu...

F.G. : Oui, mais c'est tout le monde qui a trouvé des solutions. Les joueurs ont joué ensemble. D'abord, pas très bien. On n'était pas loin de la rupture d'ailleurs, puis ça a été. Il vaut mieux de toute façon une dernière demi-heure réussie qu'une première demi-heure réussie.

Ce titre est finalement logique après une saison complète en tant que n°1...

F.G. : Je le répète, on a fini le travail. Les joueurs ont été conformes à l'image qu'ils ont donnée cette saison. On a eu des problèmes, comme toutes les grosses équipes, mais finalement ils les ont résolus petit à petit. Avec leur coeur et leur talent.

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