August : "Nous engrangeons de la confiance"

Par Rugbyrama
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Sentiment du travail bien fait dans le vestiaire biarrot à l'issue de la victoire contre le Stade français (22-13). Pour les Parisiens en revanche, les regrets étaient nombreux.

Benoît August (capitaine du BO).- Le carton jaune de Roncero n'est pas anodin, il nous permet dominer et de revenir à la marque. Nous avons fait preuve de solidarité, montré que nous avons une bonne défense et que nous ne sommes pas des "manchots" au niveau de la mêlée. Nous engrangeons de la confiance et tout le monde est content mais nous savons qu'il nous reste pas mal de boulot.

Patrice Lagisquet (coentraîneur du BO).- Nous avons cette volonté d'assumer le jeu et de marquer en assumant le jeu. Cela s'est retourné contre nous en première mi-temps mais à la sortie ça a fini par payer. J'aurais beaucoup aimé que Nicolas Brusque marque l'essai qu'il manque parce que l'enchaînement était vraiment sympa et qu'il y avait beaucoup de qualités dans l'enchaînement du jeu. Cela correspond aux choses que nous travaillons actuellement. Je pense que si nous continuons avec le même état d'esprit, cela finira par payer.

Mohammed Dridi (troisième ligne du BO).- Durant les dix premières minutes, nous menons vraiment mais nous prenons cet essai en contre. Ce n'est pas mérité parce que nous faisons une grosse entame, que nous les prenons en mêlée et que nous venons chez eux. En ce moment, nous avons confiance. Quand on prend l'essai, on ne se pose pas de question, ça prouve qu'on a des valeurs. Mais cette victoire appartient déjà au passé et nous avons déjà Montpellier dans la tête.

Fabrice Landreau (coentraîneur du Stade français).- Nous avons fait preuve de courage et de mental mais ce n'est pas suffisant dans un match de haut-niveau comme celui-là. Nous sommes châtiés en mêlée quand nous passons à sept contre huit.

Pieter de Villiers (pilier du Stade français).- Nous sommes déçus. En première mi-temps, nous étions combatifs et avons fait ce qu'il fallait pour rester dans le match. Mais c'est vrai que mais nous payons cher notre passage à vide en deuxième mi-temps, nous sommes pas assez présents. Maintenant, il nous reste deux matchs pour nous qualifier.

Pierre Rabadan (capitaine du Stade français).- Nous sommes en réussite sur notre entame mais Biarritz revient sur le carton jaune. A 10-10 à la mi-temps, nous pensons pouvoir rivaliser mais nous ne produisons pas assez de jeu en seconde période. Quand on ne joue pas, c'est difficile de marquer des points. Nous avons le vent contre nous et eux exploitent bien nos erreurs. Tactiquement, ils ont bien mieux joué que nous. En mêlée, ils ont pris le pas en deuxième mi-temps et après, nous n'avons plus pu lancer le jeu et les destabiliser.

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