Marty : "Ne pas les sous-estimer"

Par Rugbyrama
  • David MARTY - Entrainement equipe de France
    David MARTY - Entrainement equipe de France
Publié le Mis à jour
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La finale du Top 14 digérée, le centre catalan David Marty retrouve l'équipe de France pour un match explosif face à l'Afrique du Sud au Cap. Associé à son compatriote Maxime Mermoz, il s'attend à s'employer énormément en défense et les Bleus devront se montrer réalistes en attaque pour vaincre.

Comment s’est déroulée cette semaine de préparation ?

DAVID MARTY : Très bien. Le fait d’avoir eu un week-end de coupure avec la finale de Top 14 a permis pour les internationaux des deux équipes concernées, de recharger les batteries. Nous avons débarqué en Afrique du Sud, avec un peu de fraicheur. Ce sera important. Maintenant, la tâche qui s’offre à nous est énorme. Affronter les champions du monde sur leurs terres, avec en plus un vrai esprit de revanche de leur part.

La défaite en finale face à Clermont est-elle digérée ? Vous ne vous êtes pas trop fait chambrer ?

D.M. : Oui, justement, être retenu avec le XV de France m’a permis de très vite tourner la page. Je n’ai pas eu le temps de cogiter sur la défaite. Après non, les Clermontois ont été très respectueux envers nous. Ils ont eu le triomphe modeste. D’ailleurs, l’an passé, les rôles étaient inversés, et nous étions mal à l’aise vis-à-vis d’eux. En équipe de France, nous ne sommes plus adversaires mais partenaires. Toute le monde doit tirer dans le même sens.

On parle d’un gros affrontement devant, ce serait la clef du match. Pas trop frustrant pour le trois-quarts que vous êtes d’être cantonné au second rôle ?

D.M. : Non. C’est sûr qu’en général face aux Boks, tu n’as pas cinquante occasions d’inscrire des essais. Nous n’aurons peut-être que trois ou quatre occasions, il faudra les mettre. Après, non, ce n’est pas frustrant d’être cantonné aux taches défensives. Au contraire, j’aime cette phase d’affrontement.

Le fait d’évoluer avec votre partenaire de club, Maxime Mermoz, est-il un réel avantage ?

D.M. : Indéniablement. Nous n’avons pas besoin de nous parler des heures pour nous comprendre. En un clin d’œil, nous savons quelles sont les intentions de l’autre. Maintenant, cela ne fera pas tout. Il nous faut aussi être performant individuellement.

On vous sent très prudent ?

D.M. : Toujours avant une rencontre. Il n’y a jamais de scénario écrit à l’avance. On nous dit forts car on sort du Grand Chelem. Mais ce serait une terrible erreur de sous-estimer ces Boks. Je n’ai qu’une hâte : être au coup d’envoi.

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