Pas fiers, les Wallabies

Par Rugbyrama
  • Matt Giteau australie 2007
    Matt Giteau australie 2007
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La très laborieuse victoire obtenue samedi à Sydney face aux Gallois (29-23) suscite davantage d'inquiétudes que d'espoirs dans le camp australien. A un peu plus de trois mois de la Coupe du monde, les Wallabies cherchent, mais ne trouvent toujours pas.

L'Australie peut-elle gagner la Coupe du monde 2007? Au sortir d'une année 2006 catastrophique, les vice-champions du monde comptaient sur leurs sept rencontres d préparation d'ici le coup d'envoi du Mondial pour regagner du crédit. Le test de samedi face au pays de Galles est loin d'avoir répondu à cette attente. Certes, ils ont sauvé la face en arrachant la victoire à la dernière seconde grâce à un essai du troisième ligne suppléant Hoiles, évitant l'affront d'une première défaite à domicile conter les Gallois depuis 1969.

Mais au-delà du résultat brut, la manière laisse trop à désirer pour rassurer. L'absence de plusieurs joueurs d'expérience, comme Larkham, Latham ou Paul, constitue un début d'explication. Mais pas une justification. John Connolly fustigeait après la rencontre un défaut récurrent: "Nous savions où nous mettions les pieds, nous connaissions les qualités de ces joueurs et pour je ne sais quelle raison nous semblons penser que toute équipe de l'hémisphère nord est une équipe de seconde zone ", regrette Connolly.

Gregan de retour?

Ce n'est pas ce match qui chassera le scepticisme né des difficultés de ces derniers mois, confortés par le comportement décevant des provinces australiennes dans le Super 14. Pour la première fois depuis la création de la compétition voilà une décennie, aucune équipe australienne n'était présente dans le dernier carré. Toujours en quête d'équilibre, Connolly devrait à nouveau remanier son XV de départ pour le deuxième test contre Galles, samedi prochain. Et on parle sérieusement d'un retour aux affaires de George Gregan, le recordman du monde des sélections.

Matt Giteau n'a pourtant pas démérité à la mêlée, mais lorsque Gregan est rentré en seconde période, décalant Giteau à son poste naturel, au centre, l'Australien a enfin trouvé des solutions. "Gregan est très rapide dans ses libérations de balle. Ce sont deux types de joueurs très différents. George est un grand joueur et toujours un élément important de notre équipe", rappelle le sélectionneur australien. Autre avantage d'un retour de Gregan, Stirling Mortlock est tout de suite plus efficace lorsqu'il joue à ses côtés avec Giteau, avec lequel il forme un tandem complémentaire. Quoi qu'il en soit, Gregan, si décrié l'an dernier, ne pourra à lui seul régler tous les problèmes d'une équipe qui 'en finit plus de se chercher.

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