Marée noire pour les Bleus

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le XV de France, laminé par les All Blacks (61-10), a subi samedi à Wellington la plus lourde défaite de son histoire. Dur pour les Français, qui ont encaissé la bagatelle de neuf essais ! Il y a huit ans, les Tricolores avaient perdu 54-7, face à ces mêm

Décidément, Wellington ne réussit pas à l'équipe de France. Il est bien loin le temps de 1994 et de la tournée victorieuse des Bleus. Les Bleus ont enregistré la plus grosse défaite de leur histoire (précédent Wellington 99, 54-7). Les Blacks établissent au passage un nouveau record de victoires à domicile (23 consécutives) et ont enregistré leur neuvième match sans défaite face aux Bleus. Là aussi un record.

Le cake tin, moule à gâteau, surnom donné au nouveau stade de Wellington, s'est transformé en cimetière de Français. Chaque coup d'accélérateur des Blacks faisait mouche. Pourtant... Les Bleus avaient tiré en premier sur pénalité de Boyet. Entrant dans le match comme il se doit. Puis plus rien pendant 40 minutes. Les Bleus ont subi la puissance pure des Blacks. Sur l'essai en force d'Anton Oliver, sur celui également du futur Toulousain Kelleher, sur ceux de Rokocoko, sur celui de Collins aussi... Les Blacks ont marqué neuf essais à des Bleus en pleine déroute.

Certains ont perdu leur place...

Contrairement au premier test, il y a huit jours à Auckland, les Bleus ont plus subi à l'impact, les chocs étaient encore plus douloureux. En une mi-temps, les Tricolores effectuaient deux changements sur blessure : Mazars et le capitaine Papé. Même Chabal était réduit au silence par Collins à la 55e minute de la rencontre. Surtout, la mêlée dont Bernard Laporte attendait beaucoup ne fut pas à la hauteur.

Pris par une organisation collective qui est montée en force en huit jours de temps, les Bleus ont sauvé l'honneur en marquant un essai par Julien Laharrague en début de seconde période. Mais las, plus le temps passait, plus les Blacks produisaient. Quelques maladresses de main retardaient l'inéluctable pour les Bleus qui finissaient avec Magne au centre associé à Thomas Castaignède et Thiery au poste d'arrière.

La correction est sévère et les interrogations nombreuses. Venu chercher des réponses pour son groupe des 30 pour jeudi prochain, Bernard Laporte en a eu quelques unes. Au coeur du naufrage tricolore, certains, comme Castaignède, ont peut-être perdu très gros.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?