Le mystère Carter

Daniel Carter ne sais pas seulement jouer au rugby. Il sait aussi bien prendre la pose pour les photos de mode. Mais il sait aussi bien cacher la vérité. Mentir ne serait pas l'expression correcte dans la circonstance.

De quoi veut-on parler ? Du grand flou artistique volontairement entretenu la semaine passée concernant un strap à la cheville gauche de l'ouvreur néo-zélandais. Un bandage vu de tous. Quand Carter et l'entourage proche ont vu que ce petit détail intéressait, le bouclier a été sorti. Pire que les bâches noires qui entourent leur terrain d'entraînement à Waitakere Trust Stadium et qui sont censées protéger les Blacks des regards indiscrets.

Le problème dans l'histoire, c'est que quand Carter s'est voulu rassurant en disant que "ce n'était rien de bien sérieux". Une autre source nous déclarait, avec un certain aplomb, que c'était un système de bas de contention pour améliorer la récupération et que la démarche étrange de l'ouvreur des Blacks était normale...

Pourquoi tant de mystère ? Surtout que dès la première action du match, Carter s'est retrouvé au sol entouré des soigneurs et que, désormais, le staff aimerait le ménager. Tout un mystère. L'entorse dont souffre Carter a peut-être été sous-estimée et le mal aujourd'hui après 40 minutes de match est peut-être plus sévère.

C'est pour cela que Carter devrait logiquement être ménagé, car les Blacks n'oublient pas que la saison ne fait que débuter. L'objectif du Mondial est prioritaire.

En attendant, malgré sa blessure et jusqu'à sa sortie à la mi-temps, il a fait deux passes décisives. Son remplaçant n'a pas démérité loin de là et s'est attiré les louanges du sélectionneur.