Les Pumas sont "toujours là"

Par Rugbyrama
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Malgré quatre défaites consécutives et un match moyen contre la France samedi, les Argentins font bonne figure avant d'affronter l'Italie à Turin. Ils demandent seulement un peu de temps pour se reconstruire et prouver qu'ils sont "toujours là".

Entre une équipe italienne survoltée après sa défaite à la dernière minute contre l'Australie et un XV argentin décevant face aux Bleus, difficile de désigner un favori pour le choc fratricide qui se jouera samedi à Turin. Certains montrent du doigt les Pumas après cette quatrième défaite consécutive et sans génie. D'autres affirment qu'ils ont largement lavé l'affront de leur déroute en Afrique du Sud en août dernier (9-63), et qu'une victoire au Vélodrome n'aurait pas relevé du hold-up.

Mais pour tout dire, les Argentins ne s'embarrassent pas de tels questionnements. A l'image de leur ouvreur Juan Martin Hernandez, étonnamment fébrile samedi, ils ne se formalisent pas après leur pâle prestation marseillaise. "J'ai fait quelques en-avant et raté trois coups de pied. C'est la vie. Je reviendrai plus fort contre l'Italie." Il est vrai que tout n'a pas été noir face aux Bleus. Malgré leur manque d'inspiration en attaque et de réalisme, les Argentins ont assuré sur les fondamentaux, tant en conquête que dans les rucks ou dans l'occupation du terrain. "Je retiendrai notre abnégation en défense et notre performance en conquête face à l'un des plus gros packs de la planète", se félicitait ainsi l'entraîneur Santiago Phelan après la rencontre. Avant de prévenir lui aussi : "Nous reviendrons plus forts contre l'Italie." Aucun affolement donc dans les rangs argentins, où l'on cultive plutôt la "positive attitude" en cette période de reconstruction. Ce quatrième revers d'affilée a même "prouvé que la déroute en Afrique du Sud était un accident" selon Juan Martin Hernandez.

Dans ce cas, la défaite à domicile contre les Italiens en juin dernier (12-13) relevait aussi du simple faux pas. A la décharge des Sud-Américains, il faut rappeler que la plupart des cadres – dont le Parisien - étaient absents ce jour-là. Samedi, c'est une toute autre rencontre qui se jouera et les Pumas sont confiants. Ils demandent seulement du temps, à l'image du deuxième ligne de Perpignan Rimas Alvarez-Kairelis : "Il y a de nouveaux joueurs, de nouveaux coachs. Il nous reste deux matchs pour améliorer ce qui n'a pas été bon.""Nous possédons des ressources incroyables, renchérit Juan Martin Hernandez. Comme disait Agustin Pichot, nous ne sommes ni les plus grands, ni les plus forts, mais nous sommes là !" Pour le prouver, il faudra gagner samedi.

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