Chabal : "Content d'enchaîner"

Par Rugbyrama
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Sébastien Chabal, auteur d'une belle prestation en Italie, est reconduit au centre de la troisième ligne française. Ce n'était plus arrivé depuis longtemps.

Comment jugez-vous votre prestation contre l'Italie ?

Sébastien Chabal.- Je juge mon match satisfaisant. Par rapport à mes derniers matchs en équipe de France, j'étais mieux dans la durée et sur la continuité. Je n'étais pas perdu sur le terrain. Je suis resté dans la partie, c'était important. Je suis arrivé un petit peu tôt sur une ou deux courses, je me suis oublié sur un lift (soutien) en touche et j'ai fait une petite erreur en défense. Ce sont des petits détails que je dois encore régler.

C'est rare de vous voir enchaîner deux matchs en équipe de France, êtes-vous soulagé ?

S. C.- C'est vrai que ça m'arrive rarement d'enchaîner deux matchs en équipe de France. Jusqu'à maintenant, j'en faisais un et je rentrais chez moi. Je suis donc très content d'enchaîner ces deux rencontres. C'est bien pour travailler dans la continuité et la sérénité. Déjà, je ne pensais pas être pris dans les quarante au début de la saison, après je n'imaginais pas attaquer en Italie donc maintenant je prends tout ce qui vient.

Avant samedi dernier, aviez-vous du mal à gérer la pression ?

S. C.- Avant je me mettais sans doute la pression tout seul. Ça allait les jours précédant la rencontre et puis tout foutait le camp le jour du match. La semaine dernière, j'étais assez décontracté et j'étais serein même le jour J. J'espère que cela va continuer comme ça.

Avez-vous changé votre manière de préparer les matchs ?

S. C.- Non, je n'ai rien changé dans ma préparation. C'est sans doute une question d'expérience, de maturité même si on doit toujours prouver à ce niveau, toujours faire un bon match.

Après les prestations d'Elvis Vermeulen lors des tests de novembre, pensiez-vous que l'équipe de France était définitivement fermée pour vous ?

S. C.- Non, j'étais même content pour lui et même pour moi. Ses prestations démontraient que l'équipe de France avait besoin d'un joueur dans mon registre. Donc, j'étais plutôt satisfait.

Le match contre l'Irlande est-il le choc de ce Tournoi ?

S. C.- Je crois qu'il ne faut pas enterrer l'Angleterre. Les Anglais ont été solides face à l'Ecosse et un déplacement à Twickenham n'est jamais simple. Mais c'est vrai que le vainqueur du match de ce week-end prendra une bonne option pour la victoire finale. Le perdant sera tributaire des résultats de l'autre. Et puis les Irlandais ont affiché clairement leur ambition de ne plus perdre un match jusqu'à la Coupe du monde mais nous n'avons plus perdu contre eux depuis quatre ans, alors pourquoi pas cinq. Un succès en Irlande nous permettrait aussi de prendre un bel ascendant psychologique car ils sont dans notre poule au mondial.

Quelles sont les forces des Irlandais et comment les contrer ?

S. C.- L'Irlande possède un gros pack d'avants qui se connaissent très bien. Nous allons rester sur le même système défensif qu'en Italie, c'est-à-dire que nous allons monter très vite sur leur numéro dix pour l'empêcher de jouer.

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