Picamoles: "La Coupe du monde ? Bien sûr que ça fait rêver…"

  • Louis Picamoles, le troisième ligne de Toulouse
    Louis Picamoles, le troisième ligne de Toulouse
  • Louis Picamoles avec les Bleus en mars 2014 contre l'Irlande
    Louis Picamoles avec les Bleus en mars 2014 contre l'Irlande
Publié le Mis à jour
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Handicapé en début de saison par une maladie, le troisième ligne de Toulouse, Louis Picamoles, retrouve la plénitude des moyens. Et pense de nouveau aux Bleus, lui qui n'avait pas été de la tournée de novembre.

Vous enchaînez les matchs depuis votre retour à la compétition suite à votre pneumopathie. Estimez-vous avoir retrouvé l’intégralité de vos moyens ?

L.P.: Je me sens très bien. On avait fait le nécessaire avant de reprendre pour être au point physiquement. Il fallait juste que je retrouve le rythme avec la pratique. Il y a encore énormément de travail à fournir mais je me sens en pleine possession de mes moyens, aussi bien physiquement que mentalement.

Avec un peu de recul, comment avez-vous vécu ces quatre mois d’arrêt ?

L.P.: On repart là-dedans ? (il sourit). Comme je l’ai dit plusieurs fois, il y a eu quelques moments compliqués mais c’est du passé et désormais j’essaie de plus regarder devant pour continuer ma progression.

Justement, comment jugez-vous vos performances ?

L.P.: Je n’aime pas trop parler de mes performances car sur un terrain, on est tellement dépendants des autres…Et puis, je suis rarement satisfait de mes prestations. Je préfère laisser cela aux spécialistes. Je me concentre sur ce que je sais faire et j’essaie d’apporter le maximum à l’équipe.

Quel regard portez-vous sur la saison du Stade toulousain ?

L.P.: D’habitude, au mois de janvier nous avions l’habitude d’être un peu plus serein en championnat. C’est difficile de sortir une raison plus qu’une autre. Il y a pas mal d’explications mais on essaie de se concentrer sur ce que l’on peut maîtriser : ce que l’on fait lors des entraînements, ce que l’on fait en dehors et le jour du match. On ne doit se focaliser que là-dessus et ne pas perdre de l’énergie à essayer d’expliquer le pourquoi du comment.

Louis Picamoles avec les Bleus en mars 2014 contre l'Irlande
Louis Picamoles avec les Bleus en mars 2014 contre l'Irlande
J’aurai un œil sur la liste de Saint-André, même si ce match de Bath occupe une grande partie de mon esprit

Votre prochain défi se nomme Bath. Un sacré morceau…

L.P.: On s’attend à un match vraiment compliqué. Depuis le début de la saison, ils survolent le championnat avec Northampton. Ils ont eu beaucoup de sélectionnés lors des Tests internationaux de novembre. C’est vraiment une grosse équipe. On l’avait emporté au match aller mais il manquait pas mal de joueurs importants de leur côté. Ils carburent à plein régime. Ils auront en tête le match aller, cela plaît rarement de s’incliner à domicile et on sait qu’ils auront ça dans un coin de leur tête. S’ils peuvent venir se venger ici, ils ne vont pas se gêner. Nous, on sait que si on gagne, on sera qualifié et il nous restera alors un match pour voir si on mérite de recevoir en quart.

Vous évoquiez les internationaux de Bath. Jeudi, Philippe Saint-André donnera sa liste pour le Tournoi, espérez-vous en faire partie ?

L.P.: J’aurai un œil sur cette liste, même si ce match de Bath occupe une grande partie de mon esprit. Si je dois en faire partie, ce sera une bonne nouvelle et je continuerai à bosser et si je n’y suis pas, je ferai la même chose pour continuer à progresser et y retourner plus tard.

Ne serait-ce pas inquiétant de rater le wagon du Tournoi à quelques mois de cette Coupe du monde ?

L.P.: On dit que les absents ont toujours tort. C’est une phrase bateau mais qui est aussi souvent vraie même si on a déjà vu par le passé que ne pas faire partie de ces listes ne voulait pas dire que tout s’arrêtait. Bien sûr que la Coupe du monde, c’est exceptionnel. J’ai eu la chance d’en vivre une et j’aimerai le revivre. Surtout en Angleterre, plus près de la famille (sourires). Cela fait rêver et je vais tout faire pour faire partie de l’aventure.

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