Grenoble, outsider ambitieux

  • Pro D2 - Grenoble - Ange Capuozzo
    Pro D2 - Grenoble - Ange Capuozzo
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PRO D2 - Sixième de la phase régulière, le FCG se déplace samedi (15h30) en barrage à Biarritz, troisième, qu’il n’a plus battu depuis 2018. Sur la dynamique de leur seconde partie de championnat, avec la confiance qui en découle, les Grenoblois vont tout faire pour que leur saison ne s’arrête pas sur la côte basque.

Vendredi après-midi, le FC Grenoble va s’envoler vers le Sud-Ouest, direction Biarritz. Battu sans bonus à Montauban lors de la 30e et dernière journée de Pro D2 vendredi dernier, le FCG a terminé à la sixième place de la saison régulière et doit donc affronter samedi (15h30), en barrage, le BO, troisième, à Aguilera.

Des Biarrots qui ne réussissent pas aux Grenoblois. Ils n’ont plus gagné contre les Basques depuis avril 2018. Cette saison, les Isérois se sont inclinés au stade des Alpes (14-18) mi-décembre, puis au retour (13-22) au Pays basque fin février. De là à parler d’un ascendant psychologique du BO ? Steeve Blanc-Mappaz n’est pas forcément convaincu. Le troisième ligne et capitaine grenoblois rappelle qu’un match de barrage n’a rien à voir avec des rencontres de championnat. "C’est la joie des phases finales, tout repart à zéro. C’est différent. Il y a un tout autre état d’esprit. Peut-être que l’ascendant c’est que les Biarrots sont chez eux. Après, honnêtement, tout est remis à zéro je pense. On a les cartes en main pour réussir à faire quelque-chose de sympa."

Tout donner et jouer sa chance à fond

"On va chez le troisième, forcément on a un peu cette place d’outsider mais je pense que Biarritz ne nous voit pas comme tel", ajoute le trois-quarts centre Adrien Seguret. Depuis le 7 janvier et son succès déclic et fondateur à Oyonnax (35-27), Grenoble est en effet sur une excellente dynamique avec onze victoires en 16 matchs et a gagné en confiance. "On ne se prive pas. On a envie de jouer notre chance au maximum et de tout y laisser, annonce l’ancien Montois. De toute façon, j’ai envie de dire que l’objectif est accompli entre guillemets au vu de notre première partie de saison. Maintenant ce n’est que du bonus et il faut se lancer dans la cage aux fauves."

Certes le FCG était douzième fin décembre, beaucoup plus proche de la zone de relégation que d’une qualification, mais pour un club de son standing et vu son passé récent en Top 14, peut-on parler de bonus, vraiment ? "Bien sûr qu’on espère plus, répond Adrien Seguret, mais maintenant il faut aussi être réaliste. Il y a des équipes qui ont eu le temps de bien mieux préparer ces phases finales que nous, de plus se mettre dans de bonnes conditions. Après, on sait qu’on a le niveau de battre tout le monde et je pense que les équipes en face de nous le savent aussi. En jouant pour ce club là, on a tous en tête ce titre de Pro D2 mais je dis cela plus dans le sens où on revient de loin."

Capuozzo : "L’histoire peut être vraiment belle"

Une des grandes forces des Isérois a été de toujours croire à cette qualification en phases finales même quand ils étaient au plus mal après leur match catastrophique à Angoulême (3-9) le 22 décembre. "On n’a jamais cessé d’y croire même quand on était douzièmes au classement, confirme l’arrière Ange Capuozzo. Après, bien entendu, on savait que cela allait être compliqué. Maintenant que c’est chose faite, on aimerait ne pas s’arrêter là. Je crois que l’histoire peut être vraiment belle. Il y a des images de certaines équipes qui ont fini par monter en Top 14 en terminant sixièmes ou cinquièmes, je pense que c’est à notre portée donc pourquoi pas."

En attendant peut-être d’y parvenir, le FCG est impatient d’être à samedi pour se mesurer au BO. "Il y a beaucoup d’excitation, explique Steeve Blanc-Mappaz. On est pressés d’y arriver. Après de la tension, non. On a cravaché dur pour venir là, maintenant ce n’est pas une finalité, il faut qu’on prenne cela comme une étape. On a envie d’y être pour montrer ce qu’on a dans le ventre." Et de retrouver des gens au stade, aussi. "Même si ce n’est pas notre public, cela nous fait vraiment plaisir parce qu’on va retrouver quelque-chose d’un peu plus rugby", apprécie le capitaine de Grenoble. "Je pense que cela va nous galvaniser", estime Ange Capuozzo. […] "Même si le déplacement est long, je compte bien entendu sur le soutien des Grenoblois. Je sais que de toute façon, même s’ils ne sont pas au stade, ils seront devant la télé. De par leur venue aux entraînements, leurs messages sur les réseaux, on sait qu’ils nous suivent. On saura qu’on est soutenus samedi."

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