Grenoble en reconquête

Par Rugbyrama
  • Pro D2 - FC Grenoble rugby
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PRO D2 - Passés à côté de leur match à Aurillac en conquête et dans le jeu de manière plus globale, les Grenoblois doivent se reprendre vendredi (19 heures) contre Montauban. Le staff isérois attend en effet autre chose de ses hommes en termes de comportement notamment.

Un essai de Masilevu en bout de ligne après moins d’une minute de jeu à la suite d’un excellent travail de Taufa après une belle action ; une réalisation de Martel en fin de partie, servi sur un plateau par Rossi, à la suite d’une belle combinaison en touche et un Fourie une nouvelle fois royal sur les zones de ruck. Voilà à peu près les seules notes positives à retenir du voyage à vide de Grenoble à Aurillac jeudi dernier (13-26). Pour le reste, la prestation des Isérois dans le Cantal fut très décevante. "Je pense qu’on a manqué un peu d’humilité, ils étaient plus présents que nous partout et à la fin il n’y a pas photo", avait réagi le trois-quarts centre Adrien Séguret après le match au micro de Canal + Sport.

Begon : "On espère que le déclic va se faire"

"Les joueurs étaient déçus de leur prestation. Franchement, moi, je n’étais pas surpris par la qualité de cette équipe d’Aurillac, sur l’opposition qu’elle allait nous proposer, confie Sylvain Begon, en charge des avants. Simplement, on n’a pas été capables de répondre présent. J’espère que ce n’est qu’un accident et que l’on va montrer un autre visage. Ce n’est pas pour autant que l’on va gagner tous les matchs mais en tout cas dans le comportement, il faut qu’on montre autre chose. […] On sait que les joueurs sont capables de produire autre chose, donc on espère simplement que le déclic va se faire, qu’ils se libèrent."

Dominés sur la plupart des duels, les Grenoblois ont subi la pression d’une équipe aurillacoise "entreprenante et agressive", dixit Begon. Le huit de devant isérois a notamment souffert en mêlée, subissant quatre pénalités pour une seule obtenue en fin de partie, alors qu’il avait pris le dessus sur son homologue de Nevers lors de la première journée (27-17). Comment expliquer une telle différence d’une semaine à l’autre ? "C’est lié à l’opposition, répond l’ancien talonneur du FCG. Chaque week-end, elle est différente. On est tombés sur une équipe d’Aurillac très massive et qui rentrait et poussait très rapidement. On n’a pas été capables de s’adapter au combat qu’ils nous ont imposé, donc forcément on était un peu rapidement dépassés dans ce domaine. On espère que l’on va réagir contre Montauban et avoir une mêlée à la hauteur de ce que l’on espère et du travail qui a été fourni depuis le début de saison."

La défense des ballons portés, le point noir

Autre énorme difficulté pour les Isérois, déjà vue contre les Nivernais et confirmée face aux Cantaliens : la défense des ballons portés. Lors des deux premières journées, Grenoble a encaissé au total quatre essais, tous consécutifs à des mauls adverses. "Il faut que l’on soit meilleurs, plus précis dans notre défense, c’est-à-dire qu’on y ait met de l’engagement mais souvent c’est un problème de coordination et de travail collectif, détaille Sylvain Begon. C’est vraiment le travail de chacun. On espère que le travail qu’on fait depuis quelques semaines va payer, qu’on va arrêter d’être puni systématiquement. Après, je relative aussi. J’ai vu les matchs de Top 14 le week-end dernier, la plupart des ballons portés ont été synonymes d’essai." À n’en pas douter, Montauban voudra tester les Isérois dans ce secteur vendredi. À eux de répondre présent comme ils avaient su le faire face à Oyonnax (25-14) lors de leur dernier match de préparation.

Cette réception des Tarn-et-Garonnais ne sera pas une partie de plaisir pour les Isérois. La victoire renversante contre Biarritz (33-30) dimanche dernier a démontré le caractère et la qualité du groupe montalbanais. "Il va falloir qu’on fasse un match sérieux et qu’on joue notre meilleur rugby pour battre cette belle équipe de Montauban, souligne Sylvain Begon. Elle est difficile à manœuvrer, elle a fait un bon recrutement à l’intersaison, elle est ambitieuse et c’est normal. Il va falloir compter avec elle pour la qualification. Dans l’investissement et le comportement pendant les 80 minutes de match, il faut être exemplaire pour pouvoir espérer l’emporter. Il n’y a pas de match facile et vendredi ce sera même très difficile. On en est conscients."

Laurent GENIN.

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