Vers un club Pays Basque ?

Par Rugbyrama
  • L'idée de fusion entre Bayonne et Biarritz ne semble pas être si abandonnée que cela..
    L'idée de fusion entre Bayonne et Biarritz ne semble pas être si abandonnée que cela..
  • Francis Salagoïty, président de l'Aviron bayonnais
    Francis Salagoïty, président de l'Aviron bayonnais
  • Kylan Hamdaoui
    Kylan Hamdaoui
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Les présidents de Bayonne et de Biarritz ont repris les discussions quant à la création d’un club unique au Pays basque. Loin de faire l’unanimité.

Une nouvelle fois, l’idée de rapprochement des deux clubs basques ressurgit. Et pour cause. Les présidents des deux clubs, Francis Salagoïty et Christian Devèze, pour Bayonne, Nicolas Brusque, pour Biarritz, se sont rencontrés plusieurs fois. La dernière réunion a eu lieu samedi à Bayonne. Interrogé par France 3 Aquitaine sur le fait que les réunions s’étaient bien tenues, Francis Salagoïty, n’a pas nié mais est resté très évasif. Pas de réactions depuis deux jours, ni d’un côté ni de l’autre.

Francis Salagoïty, président de l'Aviron bayonnais
Francis Salagoïty, président de l'Aviron bayonnais

Si des rencontres ont eu lieu, il est difficile de savoir quelle a été la teneur des échanges. Mais il n’y aurait pas eu de calendrier fixé par rapport à cette éventualité de création d’entité de club basque. Si les actionnaires des deux clubs s’en remettent à l’évidence d’une solution d’union, les supporters, eux, ne sont pas décidés à franchir le pas. Aussi déterminés qu’il y a trois ans.

Les bayonnais sont, semble-t-il, à l’origine de la reprise des discussions. Les difficultés financières, le budget doit passer de 11 à 9 millions d’euros, la baisse de fréquentation aux guichets, autant de raisons de se rapprocher du voisin. Le voisin qui, lui aussi, connaît des désillusions. Parti pour bâtir un projet de retour en Top 14, il a vu cette reconstruction contrariée par le départ de ses meilleurs jeunes (Hamdaoui, Arrate, Placines) vers d’autres cieux.

Kylan Hamdaoui
Kylan Hamdaoui

Alors, les deux parties voudraient s’engager sur un projet ambitieux et fédérateur. Aujourd’hui, aucun partenaire nouveau n’est venu ni d’un côté ni de l’autre. Et surtout pas de partenaire national comme cela aurait pu se faire sur une formation capable d’en attirer.

La réflexion aujourd’hui des décideurs des deux clubs est claire. Le retour à un haut niveau se ferait par la mise en commun des moyens. Mais les opposants ne le désirent pas, quitte à jouer même les seconds rôles en ProD2.

Par Edmond Lataillade

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