Un jour un joueur : Lucas Méret l’ouvreur de Soyaux-Angoulême

Par Rugbyrama
  • Lucas Meret
    Lucas Meret
  • Lucas Meret - Soyaux-Angoulême (Narbonne-Soyaux-Angoulême)
    Lucas Meret - Soyaux-Angoulême (Narbonne-Soyaux-Angoulême)
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Pour sa première saison dans les rangs du club charentais, Lucas Méret compte pas moins de 20 titularisations sur 27 matchs. Le numéro 10 de 23 ans revient sur la saison mitigée du SA XV Charente.

Rugbyrama : Quels objectifs vous étiez-vous fixés pour cette saison ?

Lucas Méret : En début de saison on s’était dit qu’il fallait être dans les 8 premiers avant les 4 derniers matchs pour peut-être réaliser quelque chose de magnifique. Finalement on fait une saison mitigée, mais on s’assure le maintien 3 journées avant la fin du championnat. Évidemment qu’on aurait préféré finir plus haut dans le classement, mais l’essentiel est fait.

C’est la deuxième année de Soyaux-Angoulême en Pro D2 et vous parvenez encore à vous maintenir. C’était important pour le club ?

L.M. : Le club se structure petit à petit. Il est monté très vite entre la Fédérale 2 et la Pro D2 donc c’est quand même un club qui avait pas mal de retard par rapport à certaines équipes professionnelles qui jouent aujourd’hui en Pro D2. On rattrape doucement notre retard. Cette saison on voulait rendre au club, au président, aux bénévoles, et aux supporters tout ce qu’ils nous ont donné. On se doit devait de progresser, et de se maintenir en Pro D2.

La Pro D2 a été un championnat particulièrement difficile cette année ?

L.M. : Oui le championnat a été relativement serré. Mis à part les deux ou trois premières équipes qui étaient vraiment en tête, toutes les autres équipes pouvaient rivaliser. On voyait Nevers avec un énorme budget, qui a été hyper compétitif toute la saison, Massy a bien fini aussi. Et puis c’est un championnat extrêmement long. En plus cette année c’était des blocs de 6 matchs. Dans ces moments-là, c’est la force du groupe qui compte. Et c’est ce qui a fait qu’on a tenu cette année, collectivement dans les moments difficiles on n’a pas lâché. Mais chaque année tout est remis en question.

Lucas Meret - Soyaux-Angoulême (Narbonne-Soyaux-Angoulême)
Lucas Meret - Soyaux-Angoulême (Narbonne-Soyaux-Angoulême)

Y a-t-il eu un tournant décisif dans votre saison ?

L.M. : On était dans les clous par rapport à ce qu’on s’était dit. Puis il y a eu un enchaînement de matchs, lorsqu’on va gagner à Dax et qu’on perd à Massy. Si on avait gagné à Massy, le reste de la saison aurait été différente. On aurait réellement pu basculer sur le haut de tableau parce que nos concurrents Nevers et Bayonne n’avaient pas encore pris l’ascendant sur nous. Ça ne s’est pas fait et on termine 13e. Pour espérer plus, il aurait fallu être plus régulier tout au long de la saison.

À quel moment l’équipe a-t-elle était la plus compétitive ?

L.M. : Dans la seconde partie de la saison, on a eu un enchaînement de victoires à domicile où on a senti que le groupe prenait confiance. Je pense au match face à Colomiers ou celui contre Béziers. On a été vraiment efficace et on a ramené des bonus offensifs. C’était très intéressant aussi en termes de jeu. On a pu voir le vrai visage de cette équipe de Soyaux, qui a atteint le niveau auquel elle aurait dû être toute la saison.

Vous ne vous êtes imposé que deux fois à l’extérieur contre Béziers et Dax, est-ce que ça vous coûte cher ?

L.M. : À la maison, l’équipe a été relativement efficace, mais à l’extérieur on a vraiment eu du mal. On gagne très peu de matchs à l’extérieur, et surtout on ramène très peu de bonus. Ça aussi c’est quelque chose qui joue énormément. Je pense qu’il y a des équipes qui ont le même nombre de victoires et de défaites que nous, mais qui ont 4 ou 5 bonus défensifs et offensifs de plus que nous. Et au final, ça fait vraiment la différence. C’est des points sur lesquels il faut qu’on travaille, pour vraiment être plus efficace l’année prochaine.

Lucas Meret
Lucas Meret

Personnellement comment avez-vous vécu cette saison ?

L.M. : J’ai dû prendre un peu mes marques parce que j’arrivais dans un nouveau club donc c’est toujours délicat. Il faut aussi prendre le plan de jeu, comprendre le système, etc. Apprendre à connaître les gars, surtout à mon poste. J’ai quand même un rôle relativement important dans la conduite du jeu. On a eu des moments difficiles où il a fallu serrer les dents et où on a pu s’inquiéter de notre maintien. Et là collectivement on a réussi à relever la tête. Ça montre la force de caractère du groupe. C’est encourageant pour la suite.

Le centre de formation de Soyaux vient d’être agréé. Est-ce que ça vous permettra de vous reposer encore plus sur les jeunes ?

L.M. : Déjà cette année on avait un collectif relativement jeune, on découvrait la Pro D2 parce que ça ne fait que deux ans que le club est dans le championnat. On avait envie d’y rester, de continuer de vivre de nouvelles expériences et de progresser. Ce centre de formation va permettre au jeune de pouvoir s’exprimer au plus haut niveau. Et puis les jeunes aux entraînements ça permet d’avoir une émulation. Ils ont faim, ils veulent montrer qu’ils sont là, qu’ils ont envie. Ça nous a tirés vers le haut cette saison et ça nous aidera encore l’année prochaine.

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