Soyaux-Angoulême confiant sur le terrain, bien moins en tribune

  • Les joueurs de Soyaux-Angoulême - 21 octobre 2016
    Les joueurs de Soyaux-Angoulême - 21 octobre 2016
  • Didier Pitcho, président de Soyaux-Angoulême - 21 octobre 2016
    Didier Pitcho, président de Soyaux-Angoulême - 21 octobre 2016
  • Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)
    Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)
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PRO D2 - Soyaux-Angoulême débute le championnat vendredi (20 heures) en recevant Nevers dans un stade Chanzy où l'accueil du public a dû être revu. Pour les Charentais, l’entame sera cruciale.

À Soyaux-Angoulême, une année est passée depuis la montée en Pro D2. Sur les bords de la Charente, on a pris la mesure de la formule marathon d’un championnat de 30 matches. Promus l’an passé avec les Vannetais, les Charentais de Julien Laïrle et Rémy Ladauge ont obtenu leur maintien en finissant à la 13e place, en bas d’un classement extrêmement serré. Alors, il est logique qu'on ne se berce pas d’illusions à l'orée des joutes à venir : "Cette saison va être plus dure que la première. On restait sur la dynamique de la montée. Et puis, le phénomène de découverte et de petit Poucet n’existe plus. Il faudra être prêt dès le 18 août", glissait dans le cadre des sagas Midi Olympique, mi-juillet, le préparateur physique de l’équipe Pierre Sagot.

Premier bilan à Noël

Du côté de la direction du club et du président de la SASP, Didier Pitcho, on se veut confiant à quelques jours du début du championnat. "Notre recrutement est homogène et sain", dit-il. "Il est complet collectivement. On n’a pas de stars mais des Espoirs qui vont aller titiller les anciens, essayer d’aller chiper leur place." Avec notamment les ouvreurs Lucas Méret en provenance de Bayonne et Ilian Perraux d’Albi, "deux bons jeunes", associés à d’autres "avec du bagage, on a essayé de trouver le bon équilibre."

Didier Pitcho, président de Soyaux-Angoulême - 21 octobre 2016
Didier Pitcho, président de Soyaux-Angoulême - 21 octobre 2016

En dépit de trois matches amicaux perdus - dont deux contre des équipes de Top 14, Agen et Pau -, Didier Pitcho se veut là encore rassurant. "On est aussi prêt que l’an passé à la même époque. Contre Pau (21-40), il y a eu des phases de jeu construites." Pour le président, le premier bloc de six matches constitue "une entame dangereuse" avec notamment quatre réceptions, dont celles de Nevers et de Dax en ouverture. "Mais si on les gagne, on peut déjà s’assurer une certaine tranquillité", souligne-t-il. "À Noël, avec déjà deux matches retours joués, on aura une vision globale de la situation." Avant d’ajouter avec un brin d’optimisme : "L’an passé, c’était excitant puisqu’on était 5e à Noël avant de se retrouver en faiblesse sur la phase retour. Là, j’estime qu’on a une équipe solide qui tiendra la route."

1 000 places en moins à Chanzy

Une situation qui, si elle semble bonne sportivement, ne l’est pas tout à fait au goût du président si l’on regarde les infrastructures. Les travaux du stade n’ont, en effet, pas commencé alors que 4,7 millions d’euros avaient été débloqués en fin d’année dernière par les collectivités. Dans l’impasse, le SA XV fait avec les moyens du bord. Ce qui l’a conduit à faire démonter les deux tribunes provisoires du stade Chanzy en raison de leur coût et à les faire remplacer par du locatif. Résultat : Chanzy a perdu un bon millier de places assises à l’intersaison, ce qui n’en fait plus que 3 300.

Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)
Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)

Cette saison, il y aura donc plus de pesage, "une culture chez nous." Ce n’est cependant pas l’idéal pour accueillir un public fidèle. C’est d’ailleurs tout le paradoxe pour Didier Pitcho : "L’an passé, on a fait plusieurs fois le plein avec 6 000 personnes. On en attend au moins 5 000 contre Nevers. Il y a une forte demande du public charentais et des départements limitrophes. Le partenariat est aussi en hausse puisque chacun y contribue plus." À terme, le SA XV espère bien se doter d’un outil digne à ses yeux du Pro D2.

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