Mauvaise passe...

Il y a des défaites plus faciles à oublier que d'autres. Celle concédée par les Columérins le week-end dernier contre Béziers (13-26) à Michel Bendichou mettra certainement un peu plus de temps qu'une autre à être digérée et pourrait laisser un goût amer en fin de saison aux joueurs d'Olivier Baragnon. Sans solution face à la défense bien en place de l'ASBH, Colomiers a laissé filer la rencontre et peut-être un peu plus. Car ce second revers à domicile a pour conséquence immédiate d'éjecter les banlieusards toulousains du Top 6 de la Pro D2 à seulement six journées de la fin de la saison.

Le pire des moments

"C'est vraiment difficile à digérer. On sort des six premiers à un mauvais moment de la saison. On aurait largement préféré être hors des six avant et rentrer dans les six maintenant, approuve Maxime Lafage. On est déçu de la physionomie du match. On commet beaucoup trop de fautes. On n'est pas assez discipliné pour espérer quelque chose contre cette belle équipe de Béziers. On est très déçu de ce résultat".

"On est sur une mauvaise période en ce moment. On est peut-être en manque de confiance. Il va falloir se resserrer et continuer à travailler. On travaille très bien à l'entraînement et pour l'instant, on n'est pas récompensé le week-end. J'espère que cela va vite tourner en notre faveur pour qu'on puisse se relancer en vue de la fin de saison. Chaque club passe par des périodes difficiles et c'est à nous de faire en sorte que celle-ci soit la plus courte possible", poursuit le jeune ouvreur.

Se faire violence

Désormais à cinq longueurs de la sixième place détenue par... Béziers, Colomiers va vite devoir réagir pour rattraper le retard. Et surtout, se faire violence pour remettre la marche en avant. "Il y certainement eu un peu de monotonie qui s'est installé. On s'est dit des choses entre nous que nous n'avons pas respectés notamment dans nos objectifs et dans nos contenus de matches, révèle Cédric Coll. On est tous responsables de cette situation. Petit à petit, on a perdu le chemin qu'on s'était fixé en début d'année".

"Il y a des moments ou on ne s'est certainement pas fait assez mal. Je parle de manière collective mais aussi individuelle. On doit retrouver notre énergie du début de saison. On joue pour un club et des personnes qui nous soutiennent au quotidien. C'est à nous de prendre nos responsabilités", complète l'arrière. Et cela pourrait bien commencer par un sursaut d'orgueil à l'extérieur sur la pelouse de Soyaux-Angoulême dès vendredi...