Pau a trouvé un second souffle

Par Rugbyrama
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La Section paloise a renoué avec la victoire pour son premier match sous la houlette du duo Duplantier-Stoltz. Une victoire nette et sans bavure, 37-16 contre Oyonnax, qui fait beaucoup de bien dans les têtes mais aussi au classement.

Un déclic à Pau ? Il est bien trop tôt pour en parler. Mais il s'est quand même passé quelque chose sur la pelouse du Hameau samedi soir. "C'est en tout cas notre match référence et ça fait du bien", reconnaît le centre Grégory Puyo. La stratégie des dirigeants, qui ont remplacé Yannick Vignette par Conrad Stoltz lundi, aurait-elle déjà porté ses fruits ? La réponse n'est pas si simple. "Tout le monde se demandait ce qui s'était passé à la fin du match (rires) ! Je ne pense pas que ce soit le changement d'entraîneurs parce que nous travaillions bien avec Yannick également..., avoue le joueur. Mais on s'est retrouvé. Nous étions vexés de nos trois dernières défaites. On en avait marre de passer pour des cons !"

De la confiance avant le déplacement à Lyon

Pau, dont le président déplorait "un jeu qui s'étiole " lundi, semble avoir retrouvé quelques repères offensifs. En témoigne le bonus offensif (cinq essais) glané contre Oyonnax, à la grande satisfaction du nouveau patron des arrières : "J'ai toujours dit que nous avions une équipe pour un jeu de mouvement. C'est notre point fort ! Et je suis content que les joueurs l'aient retrouvé, même s'ils ont été un peu dans l'excès parfois et qu'Oyonnax n'était pas venu avec sa meilleure équipe." "Nous avons vraiment essayé d'adhérer à 100% à son discours", explique Grégory Puyo. Conrad Stoltz aime le jeu, il veut que la Section retrouve le sien et s'inscrit dans la continuité de ce qui a été fait précédemment. Tout le monde l'a bien compris. "La semaine n'a pas été facile pour les joueurs mais ils ont se sont montrés à l'écoute et très impliqués. Moi je n'ai pas à me plaindre, ils m'ont vraiment facilité les choses."

L'ancien Agenais a ainsi vécu une première soirée d'entraîneur intense, dans les tribunes, "parce qu'on a une meilleure vision du jeu", mais pas sans stress. "Je suis resté assis cinq minutes et ai passé le reste du match debout ! C'était un peu bizarre..." Réussi aussi. La Section a repris confiance alors que "les choses devenaient pesantes avec la pression des dirigeants et de tout le monde", selon l'aveu même des joueurs. Pau, avant de se déplacer à Lyon, remonte à la neuvième place du Pro D2. Et respire un peu.

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