Sonnes : "La saison est lancée"

Par Rugbyrama
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Le sourire est franc et ne quitte plus le visage de l'entraîneur audois, Régis Sonnes, après la victoire sur Agen (29-10). La saison est loin d'être terminée, mais elle est enfin lancée.

Le soulagement se lit sur votre visage !

Régis Sonnes.- Oui ! Je ne peux pas faire autrement ! Je crois que nous avons trouvé quelque chose ce dimanche. Mais attention à ne pas verser dans l'euphorie trop vite. Il faut maintenant confirmer, continuer dans cette voie.

Après la défaite face à Aurillac, vous aviez sommé vos joueurs de retrouver leur honneur sportif, c'est visiblement chose faite ?

R. S.- Oui, maintenant, il faut le garder cet honneur. Je pense aussi que nous avons assisté au vrai lancement de notre saison à l'occasion de ce match face à Agen. Nous avons eu un bon collectif, les joueurs ont été solidaires, nous avons avancé, dominé et surtout gagné. Ce sont de bonnes bases pour la suite.

Dans la semaine, il y a eu une profonde remise en question de tous les joueurs. Certains comme Uys ou encore Arniaud se sont-ils rachetés ?

R. S.- Nous nous étions dit certaines choses oui dans la semaine. Tous ont montré de l'envie, celle qui est nécessaire pour un match de rugby. Il y a eu un gros travail et ils ont tous répondu présents.

Même si Agen vient lui aussi du Top 14, c'était un bon match de Pro D2, avec des mêlées simulées dès le début de la seconde période...

R. S.- (il coupe) Nous n'avons pas pu faire autrement ! Langlade se déchire et après c'est Gonzalez qui se fait mal au poignet. Nous avions eu du mal déjà en raison des autres blessures qui affectent le groupe... Maintenant, oui, cela a été un bon match de rugby avec tous les ingrédients ! Les bons, de bonnes quilles, comme les mauvais, j'entends par là la bagarre générale. Mais bon, c'est le tout qui fait la partie de rugby !

Tout a souri, notamment sur la pénalité à la dernière minute de la première période d'Arniaud qui passe avec la transversale...

R. S.- Tout a souri, même moi !

Peut-on parler de prise de conscience par rapport aux exigences de ce championnat de deuxième division ?

R. S.- Incontestablement. Pendant les matchs amicaux, nous n'avions pas vraiment rencontré des équipes du Pro D2. Là, nous voyons qu'il faut s'adapter, il faut être plus efficace dans le jeu, jouer les bons ballons. Surtout se montrer patients. En Top 14, on peut se permettre d'être plus rapide. J'espère que nous montrerons que nous avons bien compris la donne et qu'Aurillac n'était qu'un accident.

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