Le drop qui tombe à pic

Par Rugbyrama
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Chaque jeudi, retrouvez sur notre site un lexique pour mieux comprendre le rugby à travers trois points: la règle, l'objet et le geste. Vous pouvez également retrouver cette rubrique "Parlez-vous rugby?" chaque lundi dans Midi Olympique.

L'OBJET: LE POTEAU DE TOUCHE

Ils sont quatorze, répartis autour du terrain. Si les poteaux placés au niveau des 22 mètres et de la ligne médiane sont en retrait par rapport à la ligne de touche, ceux délimitant l'en-but (sur la ligne d'en-but et celle de ballon mort) sont placés sur la ligne de touche. Les toucher équivaut ainsi à sortir dans la zone de ballon mort.

LA RÈGLE: LES ARBITRES

Un match de rugby se place sous le contrôle des officiels de match, corps composé de l'arbitre central et de deux juges de touche. Les personnes supplémentaires, autorisées par les organisateurs du match, se composent dans le cadre du Top 14 de cinq personnes: les deux juges d'en-but, l'arbitre chargé des remplacements, le délégué chargé de la discipline et l'arbitre remplaçant. Il existe aussi un chronométreur qui a pour but de faire sonner la sirène à la fin des 80 minutes de temps de jeu effectif.

Pendant le match, l'arbitre est le seul juge de l'application des règles. C'est lui qui note le score, autorise les joueurs à quitter ou à entrer sur l'aire de jeu. Seuls les arbitres de touche ont la possibilité de faire revenir l'arbitre sur sa décision, en levant leur drapeau pour lui signaler une faute. "L'arbitre fait partie du jeu", a-t-on coutume de dire. Mais si, contrairement au football, l'arbitre est touché par le ballon, le jeu ne continue pas forcément. Si l'arbitre juge qu'une équipe tire bénéfice de son intervention involontaire, il accordera une mêlée et la dernière équipe ayant joué le ballon bénéficiera de l'introduction.

LE GESTE: LE DROP-GOAL

Drop-goal signifie, littéralement, "coup de pied tombé". Ce geste est singulier parmi tous ceux prévus par le règlement. Il est en effet le seul cas où le législateur autorise le joueur à laisser tomber le ballon volontairement devant lui, afin de le botter pour le faire passer entre les poteaux. En cas de réussite, le drop-goal est récompensé de trois points. Il peut être tenté de n'importe quel endroit du terrain, à n'importe quel moment. Si le drop-goal est parfois considéré comme une solution de facilité, une prise de risque minimale, son utilité sur le plan stratégique peut s'avérer primordiale, notamment en cas de match très serré.

Ce n'est pas un hasard, si les deux seules finales de Coupe du monde qui connurent des prolongations furent remportées par un drop-goal (celui de Stransky pour les Springboks en 1995, celui de Wilkinson pour l'Angleterre en 2003). Le geste du coup de pied tombé, pour être efficace, doit se calquer sur celui de la pénalité. À la différence que, dans le cas d'une pénalité, le ballon est placé sur un tee! La principale difficulté technique réside dans la manière de faire tomber le ballon.

Il faut que celui-ci tombe à hauteur du pied d'appui, sur la pointe du ballon, le plus droit possible (ou même légèrement incliné vers l'arrière, cette position permettant à la balle de monter plus vite). Si le ballon tombe de travers, ou trop vers l'avant, le botteur s'expose au risque du coup de pied en feuille morte, voire au drop "rase-motte", pas forcément très glorieux pour son auteur...

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