Une compétition entre clubs japonais, néo-zélandais et australiens est à l'étude
INTERNATIONAL - Le patron du rugby japonais Osamu Ota a révélé ce mardi que des discussions ont lieu à propos d'une nouvelle compétition mêlant les clubs du Japon, d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
"Cela va se concrétiser. C'est inévitable." Robbie Deans, entraîneur à la réputation mondiale (Nouvelle-Zélande en tant qu'assistant, Australie, Crusaders), en est certain. L'équipe qu'il coache aujourd'hui, les Panasonic Wild Knights (sacrés champions ce dimanche), affronteront "ses" Crusaders. Ce projet de nouvelle compétition transcontinentale entre clubs japonais, néo-zélandais et australiens est à l'étude. C'est le président de la Top League Osamu Ota qui le révèle ce mardi. Les trois fédérations sont en discussions pour dessiner les contours de ce nouveau format. La compétition ne devrait pas remplacer le Super Rugby actuel, mais plutôt y succéder dans le calendrier. Son lancement, si accord il y a, devrait avoir lieu en 2022 ou 2023 selon Stuff.
Les intérêts sont multiples pour les différentes parties. En difficulté financière, les franchises néo-zélandaises auraient l'occasion d'assouvir, enfin, leur désir de conquérir de nouveaux marchés et garder un peu plus longtemps leurs joueurs. Les clubs japonais pourraient eux gagner en popularité, à un moment crucial où la Top League va se professionnaliser. Quant aux franchises australiennes, leur participation reste encore à prouver, étant donné la rumeur de création d'une compétition interne, faisant suite aux mauvais résultats dans le Super Rugby Trans-Tasman.
Le patron du rugby japonais Osamu Ota a ajouté que ces discussions n'étaient pas liées à la prochaine Coupe du monde des clubs imaginée tous les deux ans après la Coupe du monde 2023 en France.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?