Toulouse en a bavé

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Les Toulousains ont énormément souffert à Edimbourg. Manquant de réalisme en première période, et nettement dominés après la pause, ils repartent tout de même d'Ecosse avec une victoire (15-19). Mais il faudra en faire beaucoup plus pour atteindre les qu

Service minimum pour Toulouse. En s'imposant à Edimbourg, le Stade a évité de plomber d'entrée ses ambitions européennes. Difficiles à manoeuvrer, les Ecossais n'en restent pas moins sur le papier l'adversaire le plus faible de la poule 6. En perdant samedi, le triple champion d'Europe aurait donc pu ruiner une bonne partie de ses chances. A vrai dire, le coup est passé très, très près. A la limite de la rupture en seconde période, les Haut-Garonnais ont dû s'arque-bouter sur leur maigre avantage de quatre points dans les derniers instants pour ne pas sombrer.

Leur manque de maitrise a contrasté avec l'allant affiché huit jours plus tôt face au Stade Français en Top 14. Toulouse s'est-il vu trop beau? Peut-être. Face au Leinster, dans une semaine, de tels errements risquent de ne pas pardonner. Cette laborieuse victoire aurait pourtant pu se dessiner bien plus tôt, au cours d'une première demi-heure dominée par les hommes de Guy Novès. Mais plusieurs ballons tombés et un manque de réalisme certain les privaient d'une avance substantielle à la pause (3-9).

Elissalde toujours efficace

Au retour des vestiaires, l'essai au pied des poteaux de Maxime Médard, servi intérieur par Du Toit, donnait enfin une réelle marge de manoeuvre aux Toulousains (3-16, 45e). On pensait alors que le plus dur était fait. Erreur. Réduit à 14 pendant 10 minutes après le carton jaune infligé à Elissalde (53e), le Stade se retrouvait sous pression. Trois minutes plus tard, le centre De Luca crevait le rideau défensif toulousain pour le premier essai écossais. Et quand John Houston ajouta un deuxième essai à la 68e minute, l'affaire commençait franchement à sentir mauvais (15-16).

Heureusement, Toulouse a pu compter, comme souvent, sur la précision de Jean-Baptiste Elissalde, dont la dernière pénalité, à cinq minutes de la fin du match, prit des airs libérateurs. Impérial dans son costume de buteur ( 14 points à 100%), JBE a pesé sur l'issue des débats, d'autant que David Blair, de son côté, a abandonné 10 points en route. Si Chris Paterson n'avait pas quitté la capitale écossaise cet été, les Toulousains ne s'en seraient probablement pas sortis samedi... Un an après la traumatisante élimination au premier tour, le Stade n'est donc pas encore tout à fait réconcilié avec l'Europe. Certes, le piège a été évité, mais ce Toulouse-là affiche trop de lacunes pour voir plus loin que le prochain match.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?