Toulouse, devant aussi

Par Rugbyrama
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Après la qualification des Toulousains pour les demi-finales de Coupe d'Europe, un constat s'imposait : encore une fois, la partie a d'abord été gagnée devant.

Comme cela devient une habitude chez lui, Jean-Baptiste Elissalde a prié la presse de noter quelque chose. Là, en l'occurrence, c'est le bon travail des avants en mêlée et en touche que le demi d'ouverture toulousain a voulu souligner. "Oui s'il vous plaît notez-le," a-t-il insisté avant de dire que "si l'ouvreur toulousain (sic) a pu ainsi jouer, c'est parce que derrière un pack qui avance, c'est plus facile."

De leurs côtés, les gros se montraient humbles même si leur contribution dans le jeu courant n'a pas aussi été négligeable. "Si jamais j'avais réussi à marquer, j'aurai mis fin à ma carrière ! C'est vrai que ce n'est pas courant pour nous les deuxième ligne de nous offrir de telles percées, " a plaisanté un Patricio Albacete omniprésent. "Nous avons franchi un palier en remportant ce quart de finale, relève Nyanga. Mais c'est à la fin du bal que les musiciens sont payés ! La conquête ce dimanche était l'une des clés de la rencontre comme sur chaque rencontre couperet. Nous savions qu'il fallait empêcher leur numéro 8, Rush, de jouer dans un fauteuil, c'est ce que nous avons réussi à faire."

L'apport de Yannick Bru

A part peut-être une ou deux touches perdues, les Toulousains ont été omniprésents dans le secteur fondamental de la conquête. Huit jours après avoir été bousculé par les Biarrots, les Rouge et Noir ont grandement rectifié le tir en s'appuyant sur un travail minutieux. Là-aussi tous s'accordaient sur le grand apport de Yannick Bru qui pour sa première saison en tant qu'entraîneur remporte là son premier match couperet. Comme Fabien Pelous le disait dans Midi Olympique vendredi dernier : "Yannick Bru a vécu de plain-pied le rugby professionnel et il a surtout s'y adapter. Il a les exigences et le regard du joueur professionnel par rapport aux attentes envers les entraîneurs. (...) Il a apporté un aspect plus analytique sur les phases de conquête."

Ainsi alors que la deuxième période avait commencé depuis près de 20 minutes, c'est sur une mêlée que les Haut-Garonnais ont obtenu la pénalité qui permettait aux Rouges et Noirs de creuser un peu plus l'écart. Toulouse travaille depuis plusieurs mois sur le détail, la minutie de la conquête et sur le premier match à quitte ou double de la saison, cela a payé. Après deux ans de disette, les Toulousains ont réussi à prendre le dessus dans ce secteur lors d'un match de phase finale.

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