Perpignan impuissant

Par Rugbyrama
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L'Usap n'a jamais semblé en mesure de battre les London Irish samedi. Les Anglais étaient-ils vraiment plus forts? Pas si sûr...

D'accord il y avait l'expérience de Mike Catt, le très bon jeu au pied de Peter Hewat et surtout, les excellents deuxièmes ligne Casey et Kenedy, impériaux en touche. On peut aussi rappeler que les London Irish évoluaient à domicile et qu'ils ont eu la bonne idée d'être prêts le jour J, celui du premier quart de finale européen de leur histoire. Pourtant, il est difficile d'occulter le manque de réaction des Catalans, ce sentiment d'impuissance qui a filtré tout au long de la rencontre et qui, finalement, laisse beaucoup de regrets.

Perpignan avait les moyens de passer. Alors pourquoi est-il resté à quai? Pour Jacques Brunel, le constat est simple. "Tactiquement, ils ont joué comme il fallait. Nous n'avons pas été en mesure de renverser la vapeur, explique-t-il dans l'Indépendant. En première période, on tapait en touche mais on ne récupérait jamais le ballon. En seconde période, ils nous ont renvoyés dans nos 22 avec des coups de pied incroyables de 70m. C'était compliqué à contrarier". Tellement compliqué que les Perpignanais, menés 11-9 à la pause, n'ont, au bout du compte, plus marqué aucun point (20-9).

Goutta: "Trop passifs"

Mais cette seconde période a surtout mis en lumière une incapacité de l'Usap à renverser la vapeur. Ira-t-on jusqu'à parler de non-match, voire de résignation? "Je ne crois pas, ajoute Jacques Brunel. J'ai le sentiment que nous n'avons pas été en mesure de renverser le match mais cette équipe était à notre portée". Bernard Goutta, l'entraîneur des avants, a un avis plus... tranché. "C'est simple, on n'a pas fait ce qu'il fallait. Eux ont réalisé le match parfait, tandis que nous avons été trop passifs. On n'a jamais su trouver la solution. C'est un peu gênant. Je ne sais pas si c'est vraiment de l'impuissance, il faudra en discuter avec les joueurs cette semaine".

Après quatre victoires de rang, Perpignan a donc subi un coup d'arrêt mais doit surtout s'en remettre rapidement avant la réception de Castres, concurrent direct pour le dernier carré, samedi. "C'est un retour sur terre, reconnait Goutta. Il faut sans cesse se remettre en question et j'espère que ce quart de finale va nous servir en termes d'expérience. " "Ou on reste avec les bras ballants, les épaules voûtées. Ou on se demande pourquoi c'est arrivé et ce qu'il faut faire pour relancer la machine", ajoute Brunel. Pour que la fin de saison soit excitante, mieux vaut opter pour la seconde solution...

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