Palmer : "Les attaques nous resserrent"

Votre sentiment avant le match de samedi ?

Tom PALMER : Je crois qu'il faut se préparer à une grande bataille, notamment au niveau du pack, comme d'habitude. Ce sera dur, très dur, nous nous y préparons, mais nous avons confiance en nous. Contre l'Ecosse, notre match a été très dur, mais nous avons gagné. Mais ce qui nous interpelle, c'est cette défaite des Français contre les Tonga. Ils vont être motivés comme jamais pour la faire oublier.

Que vous a inspiré la défaite des Bleus face au Tonga ?

T.P. : Pour moi c'est un mystère que cette équipe ne puisse pas jouer ensemble quand on voit les joueurs qui la composent.

Combien de fois avez-vous rencontré la France dans votre carrière ?

T.P. : Trois fois avec un bon souvenir, le match du dernier Tournoi (victoire 17-9, NDLR) qui m'a vu sacré "homme du match".

Etes-vous déstabilisés par les dernières révélations sur les frasques de certains joueurs ?

T.P. : Ecoutez, ça s'est passé il y a trois semaines. Et puis, ce genre d'affaires nous permet de nous resserrer entre nous. Ca ne nous a pas déstabilisés. Quand on nous attaque depuis l'extérieur, nous nous sentons plus forts.

Ne vous doutiez-vous pas que vous seriez particulièrement surveillés ?

T.P. : Oui, nous avons eu des réunions où on nous a prévenu que nous serions surveillés par certains medias et qu'ils pourraient faire tout un plat à partir de n'importe quoi, même d'une petite chose. On nous a dit qu'il faudrait être "plus blanc que blanc".

Comment s'est comporté Martin Johnson ?

T.P. : Il s'est montré très protecteur avec nous. Ca nous a rassurés et c'est très bien comme ça.

Vous jouez au Stade français. Vous connaissez bien quelques joueurs français, non ?

T.P. : Oui, je suis ami avec Pascal Papé et Dimitri Szarzewski. Peut-être que je vais leur envoyer des SMS pour boire un café, si l'encadrement me le permet ?

Que retenez-vous pour l'instant de votre séjour en France ?

T.P. : J'ai appris à apprécier le vin, d'abord. Mais ensuite j'y ai découvert un rugby un peu moins conservateur. Je faisais beaucoup moins de "off-load" (passe après contact, NDLR) quand j'étais en Angleterre.

Qu'est-ce qui peut faire la différence entre deux équipes de ce calibre au niveau international ?

T.P. : Après 32 sélections, si j'ai appris un truc, c'est que sur la scène internationale, il faut se concentrer sur les petites choses. Celui qui gagne les grands matchs, c'est celui qui fait le moins d'erreurs.